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Le Coq Sportif demande 16 milliards de FCFA à Samuel Eto’o pour cette raison ; les détails

Samuel Eto'o

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À travers une lettre adressée à la fédération camerounaise de football, l’équipementier français, le Coq Sportif réclame 16 milliards de FCFA pour rupture abusive du contrat.

« En tout état de cause, outre le préjudice absolument considérable subi résultant de votre refus délibéré d’exécuter vos engagements contractuels, notamment lors de la dernière Coupe du monde », peut-on lire dans la lettre de Le Coq Sportif au président de la Fecafoot.

Lire ici la lettre :

FECAFOOT Vs LE COQ SPORTIF.

Monsieur le Président,

Nous faisons suite à nos derniers courriers des 4 et 9 novembre 2022, tous deux demeures sans réponse, relative à la reprise de nos relations contractuelles à la suite de l’ordonnance de référé rendue le 3 novembre 2022 par Madame la Vice-présidente du Tribunal judiciaire de Paris.

En effet, comme vous le savez, il a, depuis cette date, entre autres, été ordonné 《le maintien des relations contractuelles entre la société LCS INTERNATIONAL et la FÉDÉRATION CAMEROUNAISE DE FOOTBALL au titre des deux contrats, contrat de partenariat équipementier et de licence conclus le 10 janvier 2020, jusqu’au terme du contrat, soit au 31 décembre 2023.

Pourtant, en dépit de cette décision de justice et alors même que nous vous avions Expressément fait savoir que l’intégralité de la dotation prévue afin d’équiper votre délégation lors de la Coupe du monde de football 2022 se trouvait prête à vous être immédiatement remise, force est de constater que vous n’avez jamais apporté la moindre suite à l’exécution de vos obligations.

Nous n’avons ainsi pas manqué de constater que c’est un équipementier concurrent qui avait équipé les membres de votre fédération lors de cet événement d’envergure planétaire et qui représentait l’échéance la plus importante de notre partenariat.

Alors même qu’aucune de vos obligations contractuelles n’a donc été respecté et que chacune de nos correspondances en ce sens est restée lettre morte, nous constatons pourtant que vous vous octroyez néanmoins, sans nous en avertir ni nous solliciter, les possibilités d’utiliser les équipements de notre marque pour équiper vos sélections selon votre bon vouloir.

Il est en effet été porté à notre attention le fait que votre sélection arborait notamment toujours nos produits lors de tournois sportifs tels que le Championnat d’Afrique des nations de football qui se tient actuellement sur le territoire algérien.

Nous ne pouvons donc que nous étonner de la contradiction manifeste résultant des éléments qui précèdent, et ce, d’autant plus que vous affirmiez publiquement vous-même, le 9 novembre dernier, que c’est à bon droit que vous aviez résilié nos accords contractuels compte tenu de leur caractère prétendument trop peu lucratif pour votre fédération (soit un motif aux antipodes de celui avancé dans votre courrier de résiliation du 17 juin 2022 et devant le juge des référés du Tribunal judiciaire de Paris).

En tout état de cause, outre le préjudice absolument considérable subi résultant de votre refus délibéré d’exécuter vos engagements contractuels, notamment lors de la dernière Coupe du monde, le fait, pour la FECAFOOT de se prévaloir de cet ensemble contractuel unilatéralement, partiellement et quand bon lui semble, cause naturellement à notre société un nouveau préjudice particulièrement important.

Nous n’avons dès lors d’autre choix que de prendre acte de ces agissements, à nouveau caractéristiques d’une mauvaise foi manifeste, afin que ceux-ci puissent être intégrés et pris en compte dans le cadre de la procédure contentieuse au fond à intervenir.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.