Grâce à un boîtier développé par un ancien employé d’Apple, le FBI a réussi à déverrouiller l’iPhone d’un suspect. Depuis plusieurs années, les autorités américaines, appuyées par Donald Trump, faisaient pression sur Apple pour leur permettre d’accéder à ses téléphones dans le cadre d’enquêtes, mais la marque à la pomme n’a jamais cédé.
Le boîtier Graykey a été développé par un ancien employé d’Apple qui a fondé sa propre entreprise en 2018. Son fonctionnement est gardé dans le plus grand secret, et l’appareil est vendu pour la modique somme d’environ 17 millions, soit 30.000 dollars (27 000 euros).
Le FBI a accédé aux données d’un iPhone 11 Pro Max verrouillé avec GrayKey https://t.co/Ur8hqkhZyB pic.twitter.com/AQOvQA1zQU
— Diabl0 (@Diabl0110) January 16, 2020
Il est normalement conçu pour déverrouiller en moins de trois jours tout appareil sous iOS 12 ou version antérieure. Cette fois, il a pu ouvrir un iPhone 11 Pro plus récent sous iOS 13, censé être plus sécurisé.

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Selon les informations de Forbes, le téléphone appartenait à Baris Ali Koch, qui aurait aidé son frère à quitter les États-Unis après y avoir été condamné. L’avocat du suspect assure que le FBI n’a pas pu avoir accès à son mot de passe ni faire usage de son visage pour déverrouiller l’iPhone grâce à la reconnaissance faciale.
Apple devra désormais trouver un moyen de sécuriser la faille de son dernier système d’exploitation.