Qui n’a jamais joué à « Papa-maman » dans son enfance ? Sans entretien, l’esprit théâtral qui nous habite en bas âge fini par se ramollir avec le temps. Quel gâchis ! Tant de potentiels Molières qui pourraient donner un souffle de vie à la littérature togolaise. C’est justement le but de ce premier festival scolaire de théâtre (FESCOT) qui se déroule depuis ce mercredi 10 août au Centre culturel HAKUNA MATATA d’Adidogomé.
Organisé par le club littéraire, « la littérature c’est la vie » et les éditions Awoudy, ce festival réuni des élèves revêtus de leur peau d’acteurs, des dramaturges, des poètes ainsi qu’une grande foule de spectateurs.
Selon le dramaturge Ayayi Togoata Apédoh-Amah, ce festival « permet aux élèves de s’initier à l’art théâtral et de convoquer sur la scène théâtrale les auteurs togolais et les auteurs d’ailleurs. »
« Je soussigné Cardiaque » de Sony Labou Tansi, « Les vendeurs d’âmes » de Well Dogbatsè, « la guerre civile des Apoutagans » de Togoata Ayayi Apédoh-Amah ; voilà quelques-unes des pièces qui seront représentées durant ces 3 jours de spectacles.
Même si elles sont déjà écrites, le professeur Apédoh-Amah estime que, « c’est la représentation qui est véritablement le théâtre parce qu’il se passe sur scène. Le théâtre togolais pour vivre en a justement besoin et ce festival est le bienvenu. »
Le théâtre scolaire tend, depuis quelques années, à disparaître. D’après le promoteur du FESCOT, Jean Paul Akakpo, ce festival « va permettre de le redynamiser dans les établissements. »
Dans cette perspective, la prochaine édition consistera en une compétition entre les établissements.