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Le fils de l’ex-président dos Santos libéré en Angola

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Le fils de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, incarcéré depuis septembre dernier dans une affaire de détournement de fonds, a été libéré ce dimanche 24 mars 2019.

Ancien patron du fonds souverain angolais (FDSEA), José Filomeno dos Santos, surnommé Zenu, avait été placé en détention provisoire en septembre.

Il était inculpé de ‘fraude, détournement de fonds, trafic d’influence, blanchiment d’argent et association criminelle’ pour avoir mis au point une gigantesque fraude qui aurait pu lui permettre de détourner, avec plusieurs complices, jusqu‘à 1,5 milliard de dollars.

« Il est en liberté depuis dimanche après-midi », a déclaré le porte-parole des services pénitentiaires, Menezes Cassoma.

« Nous avons reçu le mandat de libération, qui indique que la mesure de privation de liberté a expiré, donc nous l’avons mis à exécution », a-t-il ajouté.

José Filomeno Dos Santos, fils de l’ancien président de l’Angola, Eduardo Dos Santos

Tous les actifs récupérés

L’avocat de José Filomeno dos Santos, Benja Satula, a confirmé l’information, affirmant que la durée de la détention préventive avait expiré depuis des semaines.

Vendredi, un de ses proches, l’homme d’affaires Jean-Claude Bastos de Morais, qui avait été arrêté en même temps que lui, avait aussi été libéré. Aucune charge n’a finalement été retenue contre lui.

Jean-Claude Bastos de Morais est le président du groupe Quantum Global, qui était le principal gestionnaire de l’actif du FDSEA.

Dans un communiqué vendredi, le parquet angolais avait expliqué avoir récupéré « tous les actifs financiers et non financiers du Fonds souverain angolais qui a été sous le contrôle de Quantum Global », soit 2.350 milliards de dollars domiciliés dans des banques au Royaume-Uni et à l‘île Maurice et un patrimoine de un (1) milliard de dollars.

José Filomeno dos Santos, qui avait été nommé en 2013 par son père à la tête du FDSEA, a été limogé de son poste en janvier 2018 par le nouveau président de l’Angola, Joao Lourenço.

À peine arrivé au pouvoir en septembre 2017, ce dernier a lancé une purge de grande ampleur dans l’administration et les entreprises publiques qui a visé pour l’essentiel les proches de son prédécesseur.

Avec Africanews