Ce vendredi 24 février 2017, la ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes s’est rendue dans la région des plateaux. Ceci dans le cadre de sa tournée nationale pour le suivi des programmes et projets (PRADEB, FAIEJ, FNFI). Elle a, à cet effet, rencontré les bénéficiaires de deux localités notamment Agou et Kpalimé.
L’objectif est de faire le point avec les bénéficiaires sur les produits du FNFI en particulier, APSEF, AGRISEF et AJSEF, de leur présenter les statistiques issues du remboursement des crédits contractés et de les encourager dans ce sens. Une occasion aussi d’expliquer davantage le mécanisme des financements du FNFI à ces populations.
La première rencontre avec les bénéficiaires s’est tenue à Agou- Nyogbo. Les statistiques font état dans cette localité de 9358 bénéficiaires pour un montant total de 833. 734. 900 Francs CFA dont 380. 000. 000 remboursés pour un taux de remboursement de 64 %. La seconde rencontre s’est tenue à Kpalimé. Elle fait état de 983. 490. 000 Francs CFA dont 644. 649.000 Francs CFA remboursés pour un taux de remboursement de 88 %. Des chiffres encourageants, mais insuffisants pour lesquels les bénéficiaires ont été incités à faire davantage d’efforts.
Pour la ministre Victoire Tomegah Dogbe, ‘’le FNFI est la réponse institutionnelle à l’épineuse question de l’exclusion financière. Avec ce fonds, nous arrivons au bout de 3 ans à toucher 700. 000 personnes, surtout des femmes, mais aussi des hommes et des jeunes. Il est de bon ton qu’après les 3 années, nous puissions faire le point préfecture par préfecture.’’
‘’Ce que je note dans ce bilan que nous avons fait sur le FNFI est que l’appropriation est totale par les populations. Les populations se mobilisent pour faire du FNFI un succès dans leurs milieux. Elles font elles-mêmes les gendarmes pour que les produits du FNFI se remboursent comme il faut. Nous avons aussi noté par cette occasion que les microfinances ont eu à gagner en professionnalisme et de fidélité dans le traitement des informations. ‘’, a-t-elle déclaré
Un bilan satisfaisant pour les acteurs. Pour les bénéficiaires, le FNFI est une solution salvatrice.
Pour Mme Koffi Kouma, agriculteur ayant bénéficié par 2 fois des fonds de l’AGRISEF, ‘’Le FNFI est très bon. Il m’a permis de développer mes cultures d’arachide et de haricots. Il a permis aux ménages dans notre localité, de mieux subvenir à leurs besoins’’. Un avis partagé par plusieurs chefs de quartiers et de cantons qui se sont déplacés pour la circonstance. Les bénéficiaires en ont profité pour présenter aux responsables leurs doléances pour un meilleur accès à ces crédits et une augmentation des fonds alloués.