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Le FNFI et les produits d’un lendemain meilleur

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Le FNFI et les produits d'un lendemain meilleur
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Créé par décret le 03 décembre 2013, et lancé par le chef de l’État togolais, Faure E. Gnassingbé le 25 janvier de l’année suivante, le Fonds national de la finance inclusive lorgne pour l’exercice 2016, de nouveaux produits.

Composé des trois produits principaux que sont l’Accès des pauvres aux services financiers (Apsef) lancé en 2014, l’Agrisef et l’Ajsef respectivement destinés aux agriculteurs et aux jeunes lancés en 2015, les résultats présentés ce lundi 8 février à Lomé, font état d’un total de plus 600.00 bénéficiaires. Soit plus de 510.000 bénéficiaires en deux ans pour l’Apsef, et 90.000 pour les deux autres en une année de service.

Expliquant le cas de l’Apsef, Mme Victoire Tomegah-Dogbé, Ministre en charge du Développement à la Base, précise : ‘Nous avons réussi en 2015 à poursuivre les cycles du premier produit qu’est l’Apsef. Nous avons par exemple près de 165.000 bénéficiaires du premier cycle qui sont rentrés dans le deuxième, nous avons également une cinquantaine de mille qui ont quitté le deuxième pour le troisième et quelques bénéficiaires qui sont rentrés dans le quatrième.’

Comme perspectives pour l’année 2016, a-t-elle indiqué, il s’agit de consolider les acquis du produit Apsef et stabiliser les produits Agrisef et Ajsef.

Abordant les produits que sont l’assurance maladie et le refinancement dont les lancements sont prévus dans le courant de l’année, la Ministre explique : ‘Le produit assurance maladie est important, puisque les bénéficiaires du Fnfi ont besoin de cette protection sociale et nous sommes très avancés pour le lancer. Également le produit refinancement est important parce que ceux qui auront terminé les quatre cycles de l’Apsef ne doivent pas retourner dans leur situation de départ (…) Donc, nous sommes déjà en train de réfléchir sur comment les prendre en compte ensemble avec les institutions de micro finance.’

Pour le Directeur Général du Fnfi, M. Yves Gnaba, de nombreux sont les défis à relever, mais le plus important est de mettre l’accent sur la qualité des opérations.

‘Le principal défi, c’est la consolidation de tout ce qui est fait en 2014 et en 2015. Il faut faire ressortir le fait qu’un accent particulier doit être mis sur la qualité des opérations et sur le remboursement des crédits déjà mis en place’, a-t-il relevé.

‘Ce remboursement garantit la mise en œuvre et la poursuite des autres produits. la première difficulté est liée au suivi des crédits car, depuis que les activités ont commencé il y a eu des sensibilisations, mais il y a des gens qui n’ont toujours pas compris le bien-fondé des actions du Fnfi et dans certaines localités il y a des crédits qui connaissent des difficultés de remboursement’, a-t-il ajouté.

Jean-Aimé Anku