Décentralisation, élections locales et législatives pointent à l’horizon au Togo. Le Groupe de réflexion et d’action Femme Démocratie et Développement (Gf2D) ne veut pas voir les femmes rester en marge de cette dynamique.
Il a lancé, ce mardi 14 mars à Lomé, et ce, pour trois (3) jours, un atelier de formation à l’endroit d’une trentaine de femmes venues de différentes organisations et partis politiques sur toute l’étendue du territoire national. La rencontre s’inscrit dans le cadre d’un programme de promotion du leadership féminin démarré depuis quatre (4) ans et appuyé financièrement par la Fondation Hanns Siedel.
‘L’atelier répond au problème de la faible représentativité des femmes dans les instances de prises de décision notamment au niveau des partis politiques et au niveau des candidatures aux élections’ ,a expliqué la Coordinatrice du GF2D, Sophie Akpama.
‘Il s’agit au cours de ces trois jours, de renforcer leurs capacités pour qu’elles soient à même de développer leurs leaderships politiques pour se positionner comme des membres influentes au sein de leurs partis et qu’elles se préparent activement pour les élections législatives, locales et présidentielles à venir’, a-t-elle ajouté.
La représentativité des femmes dans des instances de décision telles que le Parlement est en progression. Elle est passée de 11 % en 2007 à 18 % en 2013, mais il reste beaucoup à faire si on se réfère à la parité genres qui est claironnée sur tous les toits. Il faut donc faire plus, estime Sophie Akpama. « L’objectif est qu’à l’issue de cette formation, toutes ces participantes puissent être des candidates aux prochaines élections », a-t-elle espéré.