L’Unité de lutte contre la fraude du Service d’immigration du Ghana (GIS) s’apprête à expulser vers leurs pays respectifs, 71 Nigérianes et une Togolaise pour motif de prostitution en l’absence des permis de résidence requis.
Ces 72 indélicates ont été arrêtées avec neuf autres Ghanéens dans le quartier de Redco Flats à Madina, à Accra. Les Ghanéens, eux, seront remis aux services de police du Ghana pour y être poursuivis.
Lors d’une conférence ce jour, Linda Asare Mantey, surintendante adjointe de l’immigration (DSI), a indiqué que le coup de filet s’est basé sur divers renseignements recueillis.
Selon elle, 20 femmes ont été arrêtées au Junior Hotel de Madina tandis que les autres ont été arrêtées dans le même voisinage, qui est connu pour des activités de prostitution.
Elle a déclaré que les ressortissantes étrangères seraient rapatriées vers leur pays d’origine.
Selon elle, les femmes «ont construit des ghettos et des kiosques dans lesquelles elles opéraient en toute illégalité », ajoutant que certaines ont même été arrêtées en plein acte.
«Il est illégal de venir au pays et de se livrer à la prostitution», a-t-elle déclaré, mettant en garde les ressortissantes étrangères et les Ghanéennes qui se livreraient à de telles pratiques.