La thématique du mariage est un sujet qui passionne énormément de personnes tant, c’est relié à la nature de presque toutes les cultures existantes sur la terre.
“L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à une femme et les deux seront une seule chaire”, dit la bible dans Genèse 2, verset 24. Dans les sociétés africaines, les populations se retrouvent souvent confrontées à une énigme difficile à résoudre. Un mariage célébré de façon coutumière ou religieuse n’a pas la même valeur juridique qu’un mariage civil.
Pourquoi faire nécessairement les trois mariages ?
Nombreux sont les couples qui sont obligés de célébrer leur mariage à trois reprises pour avoir l’assentiment de toutes les pesanteurs socioculturelles. D’abord coutumier pour répondre aux normes des familles, ensuite religieux pour se conformer à la religion et enfin civil pour être reconnu par l’État ou avoir une valeur juridique.
Les choses ne doivent-elles pas changer ?
Ce processus peut bien être simplifié pour éviter de qualifier certains couples mariés depuis des décennies de concubins juste parce que leur union n’a pas été célébrée devant un maire et donc n’a pas de valeur juridique.
L’homme politique ivoirien et économiste, Mamadou Koulibali, a soulevé le sujet sur les réseaux sociaux et les internautes s’accordent sur le fait que les mariages qu’ils soient coutumier, religieux ou civil doivent être reconnus de la même manière et donner la même valeur juridique.
Voici son message : “Mon père et ma mère sont restés mariés pendant plus de 60 ans, ils ont eu 12 enfants. Puis, quand ils sont morts, je suis allé à la justice pour une affaire. Au tribunal, le juge me regarde et il dit : ‘Mamadou Koulibaly, né de Flany et de Bakary, célibataires concubins’. Je dis : mais enfin ! Comment ça célibataires ? Ils ont été mariés pendant 60 ans ! Il faut mettre tous les mariages sur un pied d’égalité et donner la même valeur juridique aux mariages coutumiers, religieux et civils”.
