Le Maroc reçoit les éloges de cette banque européenne

Maroc BERD

Crédit Photo : okvoyage

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Ce mercredi 15 octobre 2025, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) s’est exprimé favorablement concernant le Maroc.

Son directeur pour le Maroc, Haytham Eissa, a décrit la nation marocaine comme un pays transformé, doté d’une économie en mouvement. Ses paroles ne sont pas flatteuses par hasard. Elles récompensent treize années de partenariat.

Et pour cause, il faut savoir que la BERD opère au Maroc depuis 2012. Elle y a investi dans cent vingt-trois projets pour un total de cinq milliards huit cents millions d’euros.

Son portefeuille actif dépasse les deux milliards six cents millions. Ces chiffres parlent d’une présence qui s’ancre. Pas une banque de passage, mais une institution enracinée dans la transformation marocaine.

« Le Maroc a réalisé des progrès remarquables dans le développement d’infrastructures de classe mondiale, l’accélération de la transition vers les énergies renouvelables, la promotion de l’inclusion financière et le renforcement du cadre institutionnel », affirme Haytham Eissa. Cette déclaration résume la vision européenne du Royaume. Elle énumère ce qui, au Maroc, bouge sous la surface.

Les énergies renouvelables. Là gît l’intérêt véritable de la BERD. Le Maroc s’est fixé des objectifs en matière de décarbonation. Il construit des centrales solaires à Noor. Il développe l’éolien offshore. Ces projets attirent les financements internationaux. La BERD y voit un leader régional. Pas un pays qui rêve, mais un qui bâtit.

Le secteur automobile brille aussi. Le Maroc fabrique des voitures pour l’Europe. Renault, Peugeot, d’autres encore. Cette industrie emploie près de cent cinquante mille personnes. Elle exporte pour des milliards. Eissa ne cache pas son admiration.

« La réussite du Royaume à devenir un hub majeur de production automobile est un exemple de bonne pratique que nous avons fréquemment cité dans nos rapports », déclare-t-il.

L’économie marocaine a cependant traversé des turbulences. La sécheresse frappa l’agriculture. Les récoltes s’effondrèrent. Pourtant, le secteur manufacturier compensa. Les usines tournèrent. La croissance poursuivit sa marche. Trois pour cent en 2024. La BERD anticipe 4,2% en 2025. Ces taux semblent modestes, comparés à d’autres pays. Ils sont toutefois solides pour l’Afrique du Nord. L’inflation tombe. Elle s’établit en moyenne à un virgule deux pour cent jusqu’en juillet.

La BERD structure son engagement autour de trois piliers. D’abord, stimuler la compétitivité du secteur privé. Les entreprises marocaines doivent pouvoir émerger, grandir, exporter. Ensuite, accélérer la transition verte. Enfin, promouvoir l’inclusion. Ce dernier point signifie que les pauvres accèdent au crédit, que les femmes entrepreneures trouvent des fonds. Les programmes de financement vert se multiplient : soixante-cinq millions d’euros avec Crédit du Maroc, vingt-cinq millions d’euros avec le groupe CIH Bank.

La politique climatique du Maroc s’aligne sur celle de l’Union européenne. Un accord cadre lie désormais les deux parties, signé en octobre 2023 à Marrakech. Cet accord autorise la BERD et le Maroc à approfondir leur coopération. L’Office national de l’électricité se digitalise. Les réseaux se renforcent. Les solutions d’efficacité énergétique se déploient.

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