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“Le meilleur somnifère? Le sexe”, un neurologue révèle les secrets des bonnes nuits

Crédit Photo : Tendances People Mag

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Dans son nouveau livre, Steven Laureys dévoile comment le sommeil fonctionne, mais aussi l’impact qu’il a sur notre vie. Sa vision n’est pas limpide : elle fait l’objet de nombreuses considérations et doutes, car il demeure nombre de mystères sur le sommeil qui n’ont pu être élucidés. Les rêves en font partie.

Mais s’il y a une chose dont le neurologue est convaincu, c’est la question du rythme biologique des jeunes : “Nous ferions bien mieux de faire commencer l’école secondaire à 9h30 ou 10 heures”. Lui-même père de cinq enfants, il sait que les adolescents ont besoin de rester plus tard dans leur lit. “Si vous leur dites : ‘Sors de ton lit, fainéant’, alors vous allez à l’encontre de la nature. Car la vérité, c’est que durant la puberté, votre enfant a un autre biorythme. Donc je crois que notre société moderne ferait mieux de s’y adapter. Des projets pilotes ont déjà démontré les avantages, également pour les enseignants, d’avoir une classe soudain plus éveillée. J’espère que les politiciens, coupoles de l’enseignement, syndicats et toutes les parties prenantes – parce que je sais que ce n’est pas un petit changement – prendront la peine de l’envisager”.

“Ce sont non seulement les jeunes, mais également les adultes, qui ne sont pas assez conscients de l’impact qu’à chaque moment de la journée sur nos capacités cognitives. Ce n’est par exemple pas malin de programmer une réunion au début de l’après-midi, pile au moment où tout le monde digère son repas de midi et a un coup de barre. Prendre de grandes décisions après d’interminables discussions, quand plus personne n’est en état de réfléchir correctement, ce n’est pas malin non plus. Et les politiciens donnent souvent le mauvais exemple avec leurs marathons de négociations au finish, souvent dans la nuit. C’est absurde. Il y a déjà eu tellement de recherches sur les prestations intellectuelles de personnes qui sont privées de sommeil. Toutes, sans exception, prouvent que les performances diminuent cruellement”. 

“Il faut apparemment généralement foncer droit dans le mur avant de réaliser qu’il est temps de changer son hygiène de vie. Comprenez-moi bien : je ne suis pas en train de dire qu’il faut devenir moine et je ne milite pas pour faire de son foyer un camp militaire où tout tourne autour des heures de coucher, sans plus faire la fête ou boire un verre d’alcool. Je profite moi-même de la vie, donc je veux que ça soit le cas des autres aussi. Mais je conseille simplement aux gens de ne plus oublier l’importance de dormir et d’avoir une bonne hygiène de sommeil. Encore une fois, cela peut très bien être géré d’une manière agréable. Car le meilleur somnifère est le sexe. Et celui-là, au moins, n’a que peu d’effets secondaires (il rit)”.

Avec 7sur7