Le Togo n’est pas épargné par le phénomène de non-retour des étudiants partis à l’étranger. Ses jeunes, pour la plupart, qui émigrent à l’extérieur notamment en Europe pour étudier, sont peu à revenir pour servir le pays après les diplômes.
Même s’il n’existe aucune statistique sur le phénomène, le nombre des jeunes restés en Europe serait très élevé. Les conditions de travail, les grilles salariales, la pression de la famille, sont entre autres les facteurs qui expliquent la situation.
Le nouveau ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Prof Ihou Wateba, lors d’une intervention à l’ouverture de la Semaine des Etudes en Europe, a déploré la situation.
Prenant le cas de la France, il a fait savoir que le Togo compte environ près de 3.000 étudiants en France qui ne sont pas suivis. Ainsi, avec ces genres de programme de partenariat entre les universités européennes et celles du Togo, comme Erasmus +, cela nous permet de contrôler le flux de ceux qui partent, a indiqué le ministre Wateba.
Ce contrôle nous permettra de savoir ce que les étudiants apprennent afin de garantir plus tard le retour de ces talents lorsqu’ils terminent leur formation en occident pour qu’ils contribuent au développement du Togo, a-t-il ajouté.
Il est à noter que la 2e édition du programme Erasmus +, qui se termine le 2 novembre prochain, sera une occasion pour les institutions de l’enseignement supérieur de l’Europe et du Togo d’échanger entre elles et de présenter les opportunités de cette initiative.