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Le paradoxe togolais : pays non-forestier, mais ayant l’un des plus forts taux de déforestation dans le monde

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Le Togo est un pays à faible couverture forestière, mais qui, paradoxalement, a un taux élevé de perte relative de surface forestière dans le monde.  Selon les dernières statistiques, le taux de couverture forestière est estimé à 24,4 % en 2015 et la perte relative entre l’an 2000 et 2010 est évaluée à plus de 5 %.

Une situation de déforestation et de dégradation des forêts que veut infléchir le programme REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts) dont l’objectif est d’amener le taux de couverture forestière à 30 % d’ici à l’horizon 2050.

C’est dans ce contexte que le document de la stratégie nationale REED+ est soumis à validation à des acteurs multi-sectoriels depuis ce jeudi 5 juillet à Lomé.

Pendant deux (2) jours, ils auront à parcourir ce document, validé lors des ateliers régionaux, pour formuler des recommandations et orientations devant permettre de corriger les lacunes juridiques, réglementaires et institutionnelles.

Ce document, qui comporte cinq (5) grands axes, définira  des différentes stratégies fortes et pragmatiques à mettre en place en vue de stopper le déboisement et la dégradation des forêts au Togo.

Selon Hèmou Assih, Coordonnateur du REDD+, ces axes sont notamment « une agriculture à faible impact négatif sur la forêt ; la gestion durable des forêts et l’accroissement du patrimoine forestier national ; la maîtrise des énergies traditionnelles et la promotion des énergies renouvelables ; la réforme foncière accompagnée de l’aménagement du territoire en termes d’utilisation ou d’affectation des terres ; et enfin une coordination intersectorielle afin que toutes actions de développement se fassent désormais sur la base d’une concertation intersectorielle ».