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Le Pgict réfléchit sur la pérennité de ses acquis

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le-pgict-reflechit-sur-la-perennite-de-ses-acquisLe Projet de gestion intégrée des catastrophes et des terres (Pgict), lancé il y a plus quatre (04) ans au Togo pour gérer les situations d’urgence et réduire significativement la vulnérabilité nationale face aux catastrophes d’origine hydrométéorologique, tire à sa fin.

A quelques mois de l’arrivée à terme de la mise en œuvre de ce projet (2017), sa Coordination nationale a ouvert, ce mardi 29 novembre à Tsévié, un atelier régional de deux jours à l’intention des porteurs de sous-projets communautaires dans la région maritime.

En effet, ce projet, disposant de quatre composantes dont trois opérationnelles et une pour la gestion du projet, consacre sa composante numéro deux aux activités communautaires d’adaptation aux changements climatiques et de gestion durable des terres à travers des sous-projets. Ladite composante a permis aux communautés à la base de renforcer leurs résiliences et leurs adaptations aux changements climatiques à travers divers sous-projets pilotés par des ONG.

Cette rencontre de ces acteurs de la composante numéro deux, qui ouvre une série qui devra s’étendre aux autres régions du Togo, a pour objectif d’ouvrir un cadre de réalisation des états des lieux dans la mise en œuvre, de partages des expériences réussies et de définition d’un mécanisme pour la durabilité des acquis.

Pour Afenutsu Espoir, Coordonnateur adjoint du Pgict, « Nous avons constaté que la plupart de nos projets que nous exécutons sur le terrain, lorsque la phase de réalisation se termine, il y a un petit souci pour la continuité des activités. D’où la nécessité de réfléchir ensemble avec les ONG pour qu’au-delà de la vie du projet, tout ce que nous avons réalisé comme activité puisse continuer ».

Il faut noter que le Pgict est financé, par la Banque mondiale, le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), l’Union européenne, etc., à hauteur de près de 10 milliards de FCFA. 107 sous-projets communautaires ont été financés à hauteur de plus de 3 milliards de FCFA.