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Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko en visite dans ce pays ouest-africain

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Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko est arrivé ce lundi 12 août 2024 à Bamako pour sa première visite officielle dans un pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui a récemment tourné le dos à l’organisation ouest-africaine Cedeao, ont indiqué le média d’Etat malien et une source proche du gouvernement sénégalais à l’AFP.

Ce déplacement, qui n’avait pas été communiqué à la presse, fait suite au voyage de M. Sonko au Rwanda où il a assisté le dimanche 11 août 2024 à l’investiture de Paul Kagame à un quatrième mandat. Il s’inscrit “dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail”, dit l’ORTM, le média d’Etat malien, sur sa page Facebook.

Le chef du gouvernement sénégalais a été accueilli à l’aéroport de Bamako par son homologue Choguel Kokalla Maiga et aura un entretien avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta, poursuit l’ORTM.

Le nouveau président sénégalais investi en avril, Bassirou Diomaye Faye, avait déjà rendu une visite officielle aux autorités de Bamako fin mai.

Il avait dit vouloir faire revenir au sein de la Cedeao le Mali, le Niger et le Burkina Faso, qui avaient quitté l’organisation régionale en janvier, l’accusant d’être inféodée à l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir assez soutenus contre le jihadisme.

Les trois pays ont créé en septembre 2023 l’Alliance des Etats du Sahel et ont tenu leur premier sommet début juillet à Niamey.

Bassirou Diomaye Faye et son mentor, M. Sonko, qu’il a nommé Premier ministre, ont été élus en promettant la rupture avec l’ancien système.

Les deux hommes prêchent le panafricanisme et le souverainisme, qui sont aussi des mots d’ordre des régimes militaires qui ont pris le pouvoir lors de putschs successifs au Mali, au Burkina et au Niger depuis 2020.

Le Sénégal partage des centaines de kilomètres de frontières avec le Mali et entretient avec lui d’importantes relations commerciales et humaines. La situation sécuritaire au Mali et au Sahel et le risque de propagation jihadiste au Sénégal, réputé pour sa stabilité, sont de longue date une préoccupation forte à Dakar.

© AVEC AFP