Les garants des us et coutumes ont eu une rencontre avec le chef de l’État S.E.M. Faure E. Gnassingbé ce mardi 29 mars dans les locaux de la nouvelle présidence de la République.
Ceci en présence du ministre Payadowa Boukpessi en charge de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, et d’un parterre de personnalités administratives.
À l’ordre des discussions, le processus de décentralisation dans lequel le pays tente de s’insérer ainsi que ses défis.
Au cours de son intervention, le président de la République a déclaré : ‘J’accorde une grande importance à la décentralisation. Plusieurs fois, on a parlé des élections locales, mais on n’a jamais réussi à les organiser. ‘
‘Le sujet occupe le débat politique, mais le gouvernement ne peut pas décider tout seul sans l’avis de tous. Cette réforme va bouleverser la manière dont l’Etat agira désormais dans vos cantons et préfectures’, a tenu à préciser le chef de l’État.
Cette réunion est l’occasion pour le ministre Boukpessi de rappeler le rôle des Chefs traditionnels dans la réalisation de la feuille de route relative à la décentralisation.
Ainsi, ‘Le chef canton sera davantage sollicité, car il aura une double mission : d’abord celle régalienne de gardien des us et coutumes dans son ressort de compétence, ensuite celle d’acteur de développement à la base où il continuera d’être une source d’inspiration pour les conseillers municipaux et pour le maire’, a-t-il entre autres déclaré.
Le Togo est resté en marge du processus de décentralisation entamé par plusieurs autres pays à cause de la crise sociopolitique, de l’insuffisance voire de l’absence des infrastructures dans certaines localités. Entraves que les chefs traditionnels ont relevé au cours des échanges et que le chef de l’État rassure surmonter afin de parvenir à un aboutissement du processus entamé depuis 2014.
