Sensibiliser la population sur les enjeux liés à la mise en œuvre du protocole de Nagoya, telle est la vision du ministère de l’Environnement qui dans la journée de ce 16 février 2018, a organisé une rencontre de partage d’information à l’égard des acteurs du secteur des ressources génétiques.
Adopté au cours de la 10ème réunion de la Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité, ce protocole a été ratifié par le Togo le 09 février 2016.
Il vise un partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques de plantes, animaux, bactéries, ou tout autre organisme, dans un but commercial, de recherche, ou pour d’autres objectifs.
‘Ce projet prend en compte les connaissances traditionnelles, parce qu’avant d’aller faire une recherche au laboratoire, les chercheurs ont déjà une idée de l’utilisation possible. Et souvent, ce sont les communautés locales qui leur disent que telle plante a telle vertu’, soutient Bonaventure Kpidiba, point focal national du protocole de Nagoya sur l’APA.
Une vulgarisation de cet outil permettra alors de pallier le déséquilibre existant entre ceux qui ont la technologie et les moyens de transformation, et ceux qui ont les ressources, mais n’arrivent pas à les transformer.
Chistopher Numado