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“Le se3e, le se3e, le se3e” : sans tabou, Frédéric Beigbeder fait des confessions sur son ancienne addiction à la cocaïne

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Frédéric Beigbeder n’a jamais caché son penchant pour les drogues. Pendant des années, l’écrivain avait une très intente consommation de cocaïne avant d’y mettre fin, dans les années 2010.

Pour mettre fin à son addiction, il s’est rendu en Autriche, comme il l’expliquait dans son livre Une vie sans fin. “N’est-il pas tout de même paradoxal que ces endroits conçus pour ne pas mourir donnent envie de se suicider ?”, s’interrogeait dans son ouvrage l’écrivain. Là-bas, “on te prive de drogues pour t’en donner d’autres, plus lumineuses”, à savoir “des vitamines censées détoxifier le foie”. Avant cette prise de décision, les proches de Frédéric Beigbeder ont tenté de l’aider à arrêter. “Beaucoup de gens ont déjà essayé de me sauver”, écrit-il dans l’Obs, qui lui consacre sa couverture ce jeudi 16 juin.

“Mes enfants, mon épouse et sa patience infinie, mais aussi notre déménagement sur la côte atlantique, et un policier intelligent en 2008, des juges sévères, des médecins addictologues…”, a listé Frédéric Beigbeder, qui s’est souvenu des longues soirées passées à prendre de la cocaïne avec ses amis. Dans les colonnes de l’Obs, l’écrivain résume : “On ne comprend rien à la coke si l’on ne dit pas que c’est la drogue des timides”. Tombé dans l’addiction, l’auteur de 99 Francs avait des journées bien rodées. “Il m’a semblé que nous pratiquions ce rituel aux toilettes par habitude plutôt qu’enthousiasme.. Nous descendions sans raison nous pencher sur les rails, pour nous faire du mal sans plus ressentir de bien. La seule chose qui nous excitait encore était de braver l’interdiction”, raconte-t-il par sa plume.

“La banalisation de ce stupéfiant permet d’en désintoxiquer les snobs dans mon genre”, ajoute Frédéric Beigbeder. Auprès de l’Obs, il a ensuite voulu faire passer un message très important à la jeune génération mais aussi à ses enfants, Chloé, née en 1999 de sa relation avec la romancière Delphine Valette, Oona, née en 2015 et Léonard, son fils né en 2017, nés de son idylle avec Lara Micheli. “Si je fais aujourd’hui solennellement mes adieux à la coke, c’est donc par élitisme, mais aussi pour que mes enfants sachent quelle perte de temps et d’argent cette habitude représente, conclu l’écrivain à succès. Il existe de meilleurs procédés pour lutter contre l’ennui : le vin de Meursault, les romans, le jardinage… Les trois occupations les plus healthy sont : le sexe, le sexe, le sexe.”

Avec Closer