Grâce à une représentation en 3D, des chercheurs américains ont réussi à comprendre pourquoi la sphère peinte par Léonard de Vinci sur le Salvator Mundi n’est pas sujette à la réfraction. Selon eux, il s’agit en réalité d’une sphère creuse d’un rayon de 6,8 centimètres et d’une épaisseur de seulement 1,3 millimètre.
Ainsi, cet objet se laisse traverser par la lumière, mais ne subit pas de réfraction importante, ce qui a longtemps posé des questions aux historiens. Il est, en effet, prouvé que Léonard de Vinci s’y connaissait en optique.
Glass sphere or crystal orb in Christ’s and Ksitigarbha’s
hand on Salvator Mundi by #leonardodavinci and 14th century Goryeo painting. Symbol for a power source?https://t.co/MSz2j3ESpG #ancientaleins pic.twitter.com/ag4R5yxsG6— Look4ward (@Look4wardd) September 17, 2018
En employant l’infographie, les chercheurs ont reproduit la peinture en 3D, puis ont étudié de quelle manière la lumière était réfractée à travers différents types de globes similaires. Après l’analyse, ils sont parvenus à la conclusion que la sphère était en réalité creuse. Ce qui explique la distorsion minimale du vêtement du Christ en arrière-plan.
Une version virtuelle du Salvator Mundi révèle ses secrets https://t.co/swIM5PgTns pic.twitter.com/mbXXKVdXwR
— Eryl COLIN (@Eryl_Colin) January 3, 2020
« Grâce à cette technique, nous décrivons la géométrie de la scène en utilisant une approximation du corps du sujet et des représentations plus détaillées de la sphère et de la main qui le tient », a précisé Marco Liang, l’un des chercheurs.