Au cours d’une séance de sensibilisation sur les méfaits de certains produits chimiques, animée cette semaine à Lomé, les responsables de l’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques (ANIAC) ont attiré l’attention du public sur une boisson locale très prisée par les jeunes, mais très dangereuse : le Soucoudaï ou le djara.
À en croire, le Président de l’ANIAC Togo, Bruno Bakoubadi Boyodé, cette boisson est dérivée du chloroforme, une substance nocive à l’homme et hautement cancérigène.
Dans les pays développés à l’instar de la France, les États-Unis, aucun laboratoire de recherche ne doit posséder plus de 4 litres de ce produit et on ne le laisse pas n’importe où et n’importe comment ; mais c’est ce que nos jeunes consomment ici, a-t-il regretté.
Pour éviter les effets néfastes de cette boisson que la plupart des gens achètent chez les marchands ambulants, il a plaidé pour le changement de comportement