Cinq (05) pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Togo ont décidé de limiter en juillet 2017, la teneur en soufre autorisée pour les carburants importés. Cette décision fait suite au rapport « Dirty Diesel » qui fait état de la vente de carburants toxiques en Afrique.
Elle a été prise, le 1er décembre dernier à Abuja au Nigeria, lors d’une rencontre organisée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Il s’agit pour ces Etats décideurs d’imposer une limite de 50 ppm (parties par million) qui abaisse complètement la teneur en soufre autorisée jusqu’à présent, ceci pour lutter contre la pollution de l’air.
Pour l’heure, les concentrations de sulfure dans les carburants varient entre 3000 et 10000 ppm dans les cinq pays. Ces derniers devraient d’ici l’année prochaine entrer en négociation avec les fournisseurs de carburants pour un respect de la nouvelle réglementation.
Rappelons que cette rencontre a vu la présence de l’International Council on Clean Transportation, l’organisation américaine à l’origine du scandale sur les émissions de Volkswagen, la compagnie pétrolière Nigeria National Petroleum Corporation (NNPC), l’African Refiners Association (ARA), ainsi que des représentants de la CEDEAO.