Des agents chargés du contrôle des frontières et des opérateurs économiques sont à l’école de la reconnaissance des Organismes génétiquement modifiés (OGM) et des différents protocoles d’accord y afférant depuis ce jeudi 03 septembre à Lomé.
Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme régional de biosécurité de l’Uemoa et qui vise à lutter contre l’entrée sur le territoire togolais de ces produits dont l’impact sur la santé n’est pas encore véritablement étudié.
‘Le Togo étant entouré de pays qui sont très avancés dans l’OGM, a élaboré des politiques pour protéger sa population humaine et animale contre ces organismes. Il est clair qu’avec la porosité des frontières, il se pourrait que nous ayons les produits dérivés sur notre territoire national. Les agents chargés du contrôle, doivent être formés pour les reconnaitre.’, a expliqué Sama Bondou, Secrétaire général du ministère de l’Environnement.
Le Togo au rang des actions menées pour lutter contre les activités biotechnologiques, est signataire du protocole de Cartagena et du protocole additionnel de Nagoya-Kuala Lumpur qui sont relatifs aux conditions et modalités de manipulation, d’emballage, de transport et d’identification de ces OGM. Le Togo s’est également doté d’une loi sur la biosécurité et récemment d’un laboratoire d’identification des OGM.
L’atelier prend fin ce vendredi 04 septembre.