Très développé dans les pays du Nord, le coaching est encore dans ses balbutiements en Afrique francophone en général et au Togo en particulier.
Une conférence annuelle du coaching, une première, a eu lieu ce samedi 16 février au campus Defitech 2, à Lomé. Cette rencontre d’échange et de partage a été organisée par le cabinet Jethro Smart Consulting. Elle a réuni autour de la question « peut-on parler d’un coaching togolais », des coachs internationaux, des coachs togolais, des chefs d’entreprise et directeurs de ressources humaines.
Comme réponse à cette question, l’on retient avec le coach international David Pillon qu’il y a des particularités togolaises et africaines. Celles-ci diffèrent des particularités européennes, américaines et autres. Pour lui, par conséquent, « il y a un vrai territoire pour le coaching au Togo ».
Il faut que les Togolais qui sont inscrits dans ces masters class puissent comprendre que quelque part il y a beaucoup plus de valeurs à faire travailler la personne sur ses propres ressources, à trouver en elle-même les propres clés (…), le coach ne sait pas, le coach questionne et le coaché trouve en lui-même, on aide à accoucher la personne de ce qu’elle a au fond d’elle-même, de ce qu’elle pense et d ce qu’elle peut faire a-t-il laissé entendre.
Concrètement, un groupe va réfléchir pour une année sur ce que c’est que le coaching au Togo. Les personnes et les entreprises feront l’objet d’une grande étude concrète, honnête, transversale sur le coaching. Les résultats de ces études seront exposés à une deuxième conférence prévue pour février 2020.
Par ailleurs, cette première conférence annuelle du coaching se veut ainsi une double ambition. D’une part, il s’agit de créer un cadre entre coachs, managers dans une optique d’optimisation et de partage de connaissances et d’outils ; d’autre part, inscrire résolument le Togo comme porte flambeau d’un coaching en Afrique francophone.
Pour Koffi Ahonon, promoteur de l’évènement, il s’agit de porter à la connaissance du public la thématique du coaching ; comment on devient coach professionnel. Pour ce faire, « il y a un certain nombre de requis en terme de pratique et une formation de minimum 12 mois » a-t-il expliqué.
Aujourd’hui, la mutation du monde s’accompagne des défis de plus en plus élevés pour les entreprises, les managers, les personnes soumises à des responsabilités. Dans cette quête permanente de l’excellence, intervient le coaching qui leur offre des outils nécessaires pour reprendre la main afin d’atteindre leurs objectifs.