Classés pêle-mêle, voici la liste non-exhaustive de quelques acteurs ayant marqué la culture togolaise au cours de l’année 2018 à travers leur activité professionnelle, leur engagement, et leur contribution au rayonnement international du 228.
Anita Afatchao, l’étoile féminine du 7e art togolais
Anita Afatchao est l’une des rares femmes à s’aventurer dans le 7e art au Togo. Et elle finit par s’illustrer au fil du temps. Avec son documentaire de 13 min titré « L’or…dure », elle fait une entrée des plus fracassantes dans la cour des grands.
Ce documentaire court-métrage lui a valu le trophée « Clap IVOIRE Grand Prix KODJO Ebouclé » à Abidjan. Journaliste de son état, elle vit sa passion de cinéaste et porte le flambeau du 7e art togolais dans les grands festivals.
Elle a l’ambition de produire davantage d’œuvres cinématographiques qui fassent le tour du monde et ne raflant que des prix.
Toofan : les fils du vent, évidemment
Le groupe togolais Toofan, inventeur du « cool-catché » et du « Gweta », danse très dansant a encore fait parler de lui en cette année 2018.
Les fils du vent comme on aime les appeler ont encore porté haut le nom du Togo. Le duo Fatowou Kossivi (Master Just) et Blaise Mensah (Barabas) ont décroché deux trophées en octobre 2018, aux Afrimma Awards.
Sacré “meilleur groupe africain” et “meilleur artiste francophone”, ils ont ainsi damé le pion à des groupes tels, Bracket du Nigeria ; Sauti Sol du Kenya ; R2bees du Ghana ou encore, X-Maleya du Cameroun.
Avant Afrimma 2018, le groupe Toofan a déjà été récompensé aux MTV Africa Music Award for Best Francophone, plus et bien d’autres encore.
Victoire BIAKU, la voix d’ange
La jeune chanteuse de 26 ans presque inconnue du public togolais s’était inscrite au casting de « the Voice Afrique francophone ».
Une compétition qui a révélé son talent à l’Afrique. Cette étudiante en comptabilité et gestion des entreprises, s’est dès le début de la compétition fait remarquer grâce à son interprétation du titre « one night only » de la chanteuse américaine Jennifer Hudson.
C’est alors qu’elle a été repérée par une des coachs. Très rapidement, elle a gravi les échelons pour se retrouver au sacre final.
C’est sur une reprise de Whitney Houson « one moment in time », que Victoire clôture son aventure sur le plateau de the Voice Afrique francophone en remportant le trophée. Elle succède à Pamela Baketana, lauréate de la première édition.
Afiwa AZIANDJIPE, les doigts en or
Propriétaire de deux salons de coiffure dénommées « Abidjanaise » à Lomé, Afiwa pratique ce métier depuis son enfance.
Spécialiste en coupe, ceci l’a motivé à participer à la troisième édition du concours du meilleur coiffeur d’Afrique francophone coiffure Kitoko, organisé par la chaine A+.
Ayant arraché trois tabliers blancs à l’issue du concours, Afiwa a été sacrée deuxième.lauréate de la première édition.
Valentine Alvares, la perle togolaise
Très polyvalente, Valentine Alvares est une chanteuse togolaise qui s’inspire de plusieurs rythmes africains avec des accents zouk acoustique.
En 2018, elle a bercé les mélomanes togolais de bonne musique par ses chansons racontant les aspirations d’une génération pleine d’espoir qui rêve d’amour, d’échanges et de voyages. Multipliant les scènes, elle offre le zouk comme remède aux peines de la solitude.
« Osons », « je n’oublierai jamais d’où je viens »… Autant de morceaux bourrés de talent et de bonne humeur chantée en français façon zouk, ou dans sa langue natale du Togo.