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Le ver de Guinée sur la voie de l’éradication

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Photo de famille
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Ce mercredi 1er  juin 2016, a été ouvert à Lomé,  la 2ème  réunion de revue des programmes nationaux d’éradication de la dracunculose en phase de post-certification. Occasion de faire le bilan des activités de post-certification menées en 2014 et 2015, identifier les contraintes liées à la mise en œuvre de la surveillance intégrée de la dracunculose et mettre sur pied des opportunités pour l’améliorer.

Cette rencontre connait la participation des experts venus de 12 pays dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, et le Togo, entre autres. Elle a été ouverte par le ministre de la Santé et de la Protection sociale, le Professeur Moustafa Mijiyawa en présence de Dr. Lucile Imboua, Représentante résidente de l’Organisation mondiale de la santé au Togo (OMS-Togo).

Pour Dr. Lucile Imboua dont l’organisme a soutenu le projet, «Nous avons soutenu cette rencontre à Lomé, pour que les pays qui ont été certifiés libres de la dracunculose puissent se retrouver pour venir discuter de leurs actions, comment ils ont  procédé pour être  libérés de la maladie et ce qu’ils devront faire jusqu’à ce qu’on déclare au niveau mondial le ver de guinée éradiqué.»

Rappelons que la dracunculose est une maladie parasitaire causée par  le « Ver de Guinée». Elle s’attrape à travers l’eau de boisson souillée provenant des points d’eau à l’air libre comme les mares. Les populations des communautés rurales isolées qui ne disposent pas de points d’eau aménagés pour l’eau de boisson sont les plus touchées. La maladie est pour l’heure en voie d’éradication avec pour l’heure, 22 cas signalés en 2015.