Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

L’éco, future monnaie ouest-africaine, gardera sa parité avec l’euro

Facebook
Twitter
WhatsApp

L’organisation régionale, dont les huit États membres ont tous pour monnaie le FCFA, plaide pour que les critères de convergence économique nécessaires à la mise en place de cette monnaie soient atteints dès la fin de cette année. Sur l’éco, future monnaie ouest-africaine, le président en exercice de l’UEMOA, Alassane Ouattara, a donné quelques précisions.

Lire aussi : Togo : de l’eau potable pour la commune de Tabligbo

L’éco sera-t-il le nouveau nom du franc CFA ? Oui, en tout cas dans un premier temps, puisque la monnaie unique ouest-africaine conservera son taux fixe par rapport à l’euro, a expliqué Alassane Ouattara. « Aujourd’hui, le taux de change de l’euro par rapport au franc CFA est de 655,9. Et bien sûr, si les chefs d’État décidaient l’année prochaine de changer le franc CFA en Eco parce que nous avons respecté tous les critères de convergence, ce taux ne changerait pas dans l’immédiat. »

À terme, une fois que l’éco dépassera les frontières de l’UEMOA et intégrera des pays qui n’ont pas le franc pour monnaie, cette question d’un taux flexible pourra être remise sur la table des débats. Mais pour Alassane Ouattara la parité fixe a plusieurs avantages. « Nous considérons que ce taux de change fixe vis-à-vis de l’euro a bien servi nos économies, maîtrise l’inflation, nous permet d’avoir des taux de croissance les plus élevés du continent. Il n’y a rien de pire pour les populations que l’inflation. Je suis très fier de dire que la Côte d’Ivoire depuis sept ans n’a jamais dépassé un taux d’inflation de 1 à 2% par an, et il faut que cela soit maintenu. »

Pour l’instant, l’heure est au respect des critères de convergences. Notamment le déficit à 3% du PIB. L’UEMOA est à quatre aujourd’hui. Objectif pour les États membres : descendre à 3% d’ici la fin de l’année pour que l’éco puisse entrer en vigueur l’an prochain.

Lire aussi : Togo : une délégation du Fonds Kara attendue à Lomé la semaine prochaine

Les chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) veulent un sommet extraordinaire de la Cédéao le 14 septembre à Ouagadougou pour discuter des problèmes sécuritaires que rencontrent les pays membres et qui affectent les économies de la sous-région.

Avec RFI