L’écocitoyenneté, est la conscience politique d’appartenir à un territoire qui garantit son existence, ce qui implique pour lui des droits et des devoirs par rapport à l’environnement. Par exemple : le droit de jouir d’un environnement sain et le devoir de ne pas le polluer pour conserver cet environnement sain.
L’utilisation du suffixe “citoyen” dans le terme d’écocitoyenneté renvoie à plusieurs aspects de la citoyenneté. Celle-ci est premièrement la caractéristique qui réunit un groupe de personnes dans une même organisation politique d’une société, ou communauté politique1. L’éco-citoyen appartient à une entité globale, l’environnement, mais celle-ci est moins évidente dans les représentations sociales que pour le cas de la citoyenneté. Ainsi, la “sensibilisation” à l’environnement et au développement durable contribue à la prise de conscience des individus de leur relation sociale à l’environnement. La citoyenneté manifeste aussi la possibilité pour les citoyens d’agir sur la décision publique, à travers leurs représentants. Dans les sociétés ouvertes, les décisions en matière d’environnement sont difficilement appréhendables tant les acteurs sont multiples et les “représentants” des écocitoyens n’ont pas de réalité homogène.
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Chaque écocitoyen a les moyens d’assurer un développement durable par ses actions quotidiennes ou d’en défendre l’idée auprès des autorités (vote, pétitions…etc). C’est-à-dire un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre ceux des générations futures, qui préserve la vie humaine et les écosystèmes, car l’un et l’autre sont intimement liés.