Du fait de la croissance de la population de l’Afrique, chaque année un nombre important de jeunes demandeurs d’emploi font leur entrée sur un marché du travail qui n’est pas en mesure d’offrir un emploi pour tous. Afin de créer des emplois pour la jeunesse et favoriser une Afrique prospère, le développement des compétences et l’entrepreneuriat chez les jeunes sont essentiels.
Pour s’attaquer au chômage chez les jeunes, plus de 160 représentants de la jeunesse, des entreprises, du milieu de l’investissement, de l’enseignement, de l’élaboration des politiques et de la société civile venus de toutes les régions d’Afrique, ainsi que des partenaires européens se sont retrouvés à la Commission de l’Union africaine (CUA) à Addis-Abeba en fin du mois dernier.
Les participants ont discuté de la manière de fournir à la prochaine génération de l’Afrique les compétences utiles qui augmentent la productivité des entreprises (notamment des façons d’engager le secteur privé dans le développement des compétences) et de la manière de promouvoir l’entrepreneuriat et les startups dirigées par des jeunes.
Le Commissaire de l’UA en charge des ressources humaines, des sciences et de la technologie, S.E. la professeure Sarah Anyang Agbor, a souligné que « les partenariats stratégiques et la collaboration avec le secteur privé sont la clé pour exploiter au mieux la démographie de la jeunesse, créer de l’emploi et promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes. »
Les parties prenantes ont exposé les recommandations clés telles que, l’amélioration les cadres politiques et la mise en œuvre des approches adéquates en matière de politique, institutionnelle et réglementaire pour promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes Africains ; l’adaptation des programmes d’études et la pédagogie de manière à souligner les expériences d’apprentissage concret et l’acquisition de compétences pratiques ; le renforcement des partenariats entre le secteur privé et les pourvoyeurs d’éducation, afin de mettre à profit des ressources techniques et financières pour soutenir les startups dirigées par des jeunes via l’établissement de pôles d’incubation et de centres d’entrepreneuriat nationaux et régionaux, etc.
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Les recommandations ont été remises à S.E. la professeure Sarah Anyang Agbor, qui a remercié tous les participants « pour avoir marqué le premier anniversaire d’Africa Talks Jobs avec des démarches concrètes sur la manière de traduire les mots en actions concrètes. »
Pour suivre les recommandations en matière de politique, l’Union africaine continuera d’échanger des bonnes pratiques et de mener des actions dans le cadre de la plateforme « Africa Creates Jobs ».
Il est à noter que la conférence a été organisée par la CUA, le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et l’organisation parapluie continentale pour le secteur privé – Business Africa. Elle a bénéficié du soutien de l’Union européenne (UE) ainsi que du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) par l’entremise du programme de l’Université panafricaine, de l’Initiative pour les compétences en Afrique (SIFA) et du Programme continental pour le développement agricole en Afrique (CAADP).