Le Togo va se doter d’un instrument juridique de lutte contre la criminalité environnementale. Un avant-projet de loi relatif à la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction est soumis à validation depuis ce matin à Lomé.
L’adoption de cet outil juridique de répression des infractions liées à la faune et la flore répond donc à une exigence de la convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction, mais aussi renforce les efforts du gouvernement contre le braconnage et l’abattage anarchique des arbres.
Pour Tchakei Essowavana Ousmane, expert en environnement et développement, “c’est pour la première fois qu’une loi est prise pour criminaliser. Quand vous abattez un arbre ou un espace sauvage, ça constitue un crime et vous pouvez payer par des peines d’amende et des peines de prison”, a-t-il expliqué.
La lutte contre le trafic des espèces sauvages occupe une place de choix dans les stratégies internationales, sous régionales et nationales de développement. C’est le cas de l’axe 15 du Plan national du développement (PND) qui s’insurge contre l’appauvrissement de la biodiversité.