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Les femmes de science ont le pouvoir de changer le monde

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Les femmes de science ont le pouvoir de changer le mondeLe 24 mars prochain se tient à la Sorbonne (Paris), la remise officielle des récompenses de la 18ème édition du Prix L’Oréal-UNESCO pour les Femmes de la Science.

Une cérémonie au cours de laquelle seront mises à l’honneur cinq femmes scientifiques d’exception qui ont su marquer le monde de leur empreinte, ainsi qu’une quinze de jeunes chercheuses prometteuses.

Chaque lauréate récompensée recevra un prix de 100.000 € pour sa contribution aux progrès de la science.

Face à des défis historiques comme le changement climatique, l’accès aux soins et les énergies renouvelables, leurs découvertes ont un impact majeur sur la société et la qualité de vie des populations du monde entier. Elles démontrent ainsi que les femmes de science ont le pouvoir de changer le monde.

Il faut noter que le programme « L’Oréal-UNESCO For Women in Science » a été créé en 1998 avec une ambition : faire en sorte que les femmes soient représentées à parité dans toutes les disciplines scientifiques.

Depuis sa création il y a 18 ans, le programme a mis à l’honneur 92 lauréates distinguées pour l’excellence de leurs travaux scientifiques et soutenu 2438 jeunes femmes de science et jeunes chercheuses talentueuses.

Les lauréates pour l’édition 2016 :

AFRIQUE ET ÉTATS ARABES, Professeur Quarraisha ABDOOL KARIM CAPRISA, Faculté de médecine R. Mandela, Université de KwaZulu-Natal (Afrique du Sud) : CONTRÔLE LA PROPAGATION DU VIH. Les travaux ont permis de doter les femmes en Afrique d’un outil de prévention contre le VIH.

ASIE/PACIFIQUE, Professeur Hualan CHEN, Institut de Recherche Vétérinaire d’Harbin, Académie chinoise des Sciences Agricoles, Harbin, (Chine) PROTÈGE DES VIES HUMAINES DU VIRUS MORTEL DE LA GRIPPE AVIAIRE. Les travaux de recherche ont permis d’éviter une pandémie grâce à une campagne de vaccination innovante.

AMÉRIQUE LATINE, Professeur Andrea GAMARNIK, Laboratoire de Virologie Moléculaire de l’Institut Leloir, Conicet, Buenos Aires, Argentine. LIMITE LA PROPAGATION DU VIRUS DE LA DENGUE. Les travaux de recherche ont permis de trouver la clé́ de l’endiguement de la maladie.

EUROPE, Professeur Emmanuelle CHARPENTIER, Institut de biologie infectieuse Max Planck de Berlin, Allemagne RÉINVENTE LA RECHERCHE GÉNÉTIQUE. La technologie d’édition génétique mise au point permet de “réécrire” le génome.

AMÉRIQUE DU NORD Professeur Jennifer DOUDNA, Institut Médical Howard Hughes, Département de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Université de Californie, Berkeley, États-Unis RÉINVENTE LA RECHERCHE GÉNÉTIQUE. La technologie d’édition génétique mise au point permet de “réécrire” le génome.