A la maison, à l’église, dans la rue…les jeunes d’aujourd’hui ne peuvent plus se passer du téléphone, avec la vulgarisation de l’Internet et l’avènement des réseaux sociaux. Cet outil de communication est devenu un accessoire qui a pris une place considérable voire omniprésente dans leur quotidien.
En ce qui la concerne, la jeunesse togolaise n’échappe pas au phénomène. En effet, pour elle, le téléphone est devenu un accessoire de mode, pire, presque indispensable. ‘‘Pour être branché, il le faut’’, laissent même entendre quelques-uns. Ainsi, très peu sont les jeunes qui ne voudraient pas d’un téléphone “à la page”, en d’autres termes un smartphone de toute dernière génération.
Une ambition très moyennement objective, mais qui pousse beaucoup d’entre eux surtout ceux qui n’en ont pas forcément les moyens à verser dans tout type d’abus pour s’en procurer. Au rang de ces excès, on peut compter divers écarts notamment les fraudes, les vols, la prostitution déguisée, etc.
Et ce ne sont pas les histoires scandaleuses parfois même à caractère sexuel éclatant souvent sur les réseaux sociaux autour de la chose qui manquent. La majorité des jeunes questionnés sur ce qu’ils seraient prêts à faire pour s’offrir un téléphone portable dernier cri ont répondu qu’ils étaient prêts à beaucoup de choses, sans plus de précision.
La preuve, on peut remarquer tout le soin dont ils entourent leurs portables très coûteux, en le traînant un peu partout, accroché à leur main, à leur ceinture ou glissé dans une de leur poche. C’est dire l’état d’esprit qui anime cette jeunesse qui se définit à travers l’utilisation d’un smartphone dernier cri.
Préalablement créé pour communiquer, rapprocher, éduquer, le téléphone tendrait donc de nos jours plus à être la source de comportements négatifs, notamment la nomophobie, l’addiction aux réseaux sociaux ou encore une dépravation de plus en plus grave des mœurs.
