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Les larcins n’iront plus forcément en prison

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Pour éviter la surpopulation carcérale, il est recommandé aux juges d’appliquer des mesures alternatives à la peine d’emprisonnement. La Clinique d’expertise juridique et sociale (CEJUS) a à cet effet organisé ce mercredi 30 novembre une journée de réflexion sur ces mesures.

Il ne s’agit en aucune façon de laisser des infractions impunies, mais de trouver d’autres sanctions moins onéreuses à l’administration et qui favoriseraient beaucoup plus la réadaptation et la réinsertion des détenus.

Les alternatives proposées au cours de l’atelier sont la médiation pénale, le contrôle judiciaire, le sursis avec mise à l’épreuve et la condamnation à un travail d’intérêt général.

 Pour que les magistrats appliquent ces mesures alternatives, « il faut que les textes soient votés », notamment le code de procédure pénale qui est actuellement en gestation, a affirmé le Directeur de l’administration pénitentiaire Akibou Idrissou.