Notre sous-région est confrontée aux trafics illicites d’espèces animales et à un abattage anarchique des bois.
Pour lutter contre ce fléau, les magistrats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sont en atelier de 5 jours à partir de ce lundi 13 février à Lomé.
L’objectif est de doter les magistrats d’outils nécessaires pour mieux faire face aux trafics de la faune et aux infractions connexes.
La rencontre leur permettra également d’approfondir les thèmes qu’ils ont abordés lors de leur premier atelier qui a eu lieu en juin 2016 à Accra au Ghana.
Elle démontre les efforts de mutualisation des politiques et des moyens de lutte de ces acteurs pour rendre la lutte plus efficace.
Selon le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, André Johnson, « la diversité biologique constitue pour l’humanité un patrimoine vital, aussi, son usage devrait-il se faire avec parcimonie en vue de sa pérennisation pour la satisfaction non seulement de nos besoins, mais aussi de ceux des générations futures. Face à cette situation, il semble évident que la poursuite judiciaire avec des peines à la hauteur des crimes contre la faune puisse être une réponse adéquate pour arrêter le fléau.