Le Togo dispose depuis 2005 des textes qui régissent l’exercice de la profession vétérinaire.
Malheureusement, il est constaté sur le marché des vétérinaires ambulants véreux qui s’adonnent au commerce des produits vétérinaires.
Les médicaments vétérinaires sont réservés aux vétérinaires et tout vétérinaire est censé s’inscrire à l’ordre national des vétérinaires et avoir une autorisation de distribution.
« Nous constatons avec regret que les gens qui ne sont pas vétérinaires vont au Ghana, au Nigeria, acheter des produits vétérinaires qu’ils viennent exposer et les vendent sur les marchés togolais.
D’abord, les sources d’approvisionnement sont douteuses, les conditions d’entreposage sont mal faites, ce qui affecte la qualité du médicament, ensuite, cela encourage les populations à aller à l’automédication.
On déplore cette manière illicite qui présente des risques inestimables notamment, risque pour les animaux et pour les humains qui consomment la viande et d’autres produits dérivés de ces animaux comme les œufs, le lait », explique Dr BARRY Ibrahim, point focal médicament vétérinaire dans l’espace Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Par ailleurs, au Togo, la loi prévoit des pénalités au contrevenant ou toute personne usurpant le titre de docteur vétérinaire et exerçant la profession vétérinaire en violation d’exigence du diplôme de docteur vétérinaire.
« Avant de commencer la répression, nous avons commencé par la sensibilisation depuis deux mois dans les régions des savanes, jusqu’aux plateaux. En tout cas, c’est un risque pour les faux docteurs vétérinaires. Les médicaments vétérinaires ne sont pas des friperies, ni des ciments, ou des chaussures que tout le monde peut commercialiser », a martelé Dr. BARRY Ibrahim.