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Les raisons pour lesquelles les Mbenguistes aiment revenir au bled pour se marier

Image utilisée à titre d'illustration / Crédit photo : DR

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Ils vivent ici, ils travaillent ici, mais quand il s’agit de se marier, ils vont chercher leur femme LA-BAS. Eh oui ! Il s’agit de ces hommes qui « consomment » les femmes d’ici, mais quand viennent l’heure et l’âge du mariage, ils jettent leur dévolu sur la femme du bled. Ceux-là, ce sont des immigrés africains et surtout arabes, pourtant bien intégrés contrairement à ce qu’on pourrait penser… Ainsi, monsieur va mettre un terme à la relation, très souvent de longue durée, qu’il entretenait ici avec la femme d’ici.

Cette dernière se retrouve alors du jour au lendemain, larguée à la poubelle du passé tel un préservatif usagé ; et ce parce que brusquement-soudain-subitement-tout à coup, Monsieur a décidé de faire sa vie avec une femme de chez lui, qui plus est, une femme du pays !

Plusieurs raisons sont avancées pour servir d’explication à un tel choix. Entre autres on pourrait citer le besoin d’une proximité culturelle avec l’heureuse élue. En effet, pour ces hommes, la femme du bled est perçue comme le conservatoire de la culture du terroir, c’est à dire celle-là qui a gardé les valeurs culturelles de chez elle. Contrairement aux filles de l’extérieur devenues un peu trop « grande gueule », et qui par un mimétisme insensé, ont épousé certaines mentalités occidentales qui les rendraient incapables d’assumer le rôle d’épouse au sens africain ou arabe du terme.

On pourrait également évoquer le trop-plein de défauts attribués, à tort ou à raison, aux femmes de l’extérieur. Certains hommes trouvent que ces femmes sont trop difficiles : difficiles à aborder, difficiles à séduire, difficiles dans leurs exigences. En plus d’être hyper capricieuses et d’une arrogance inénarrable, elles sont animées d’un penchant maladif à tout contrôler et d’une envie morbide de tout diriger dans le couple, surtout que dans ce domaine elles sont « couvertes » par la loi républicaine qui établit une égalité stricte entre le mari et la femme.

En outre, les femmes d’ici sont également perçues comme étant frivoles, usagées, souillées, et ce à cause d’un passé sexuel et sentimental un peu trop chargé. De l’avis de ces hommes, épouser une femme c’est également épouser son passé, or l’environnement occidental encourageant plus la débauche que celui du bled (selon eux), ils sont plutôt à la recherche de celle qui a la comptabilité sexuelle la moins chiffrée. Les immigrés musulmans en particulier, sous l’influence de leur religion, rêvent d’épouser une femme avec un casier sexuel vierge. La femme du bled est alors considérée comme étant celle la plus à même de répondre à cette attente. En gros, la femme d’ici est accablée de vices, tandis que celle du bled est comblée de vertus.

Conception villageoise

Mais en analysant plus en profondeur les raisons sus évoquées, on se rend très vite compte que ces hommes ont hérité et sont restés prisonniers d’une conception villageoise du mariage. En fait, ce qu’ils recherchent c’est une femme soumise. C’est à dire celle-là qui n’osera pas rouspéter quand on lui fait des remontrances, celle qui n’osera pas demander à son mari combien il gagne et où est ce qu’il a passé la nuit de la veille, celle dont le rôle se résumera à faire la cuisine, le ménage, la lessive, la vaisselle, le repassage, les courses, faire des enfants avec tout ce que cela implique (les laver, les habiller, leur donner à manger, changer leurs couches, etc.).

Celle-là également qui devra fermer les yeux sur les incartades de son mari et s’estimer plutôt heureuse d’avoir été sortie de la misère du pays. Voilà en gros le fantasme inavoué de la plupart de ces hommes. L’obsolescence d’une telle vision de la femme est d’autant plus confortée par la religion.

C’est un facteur supplémentaire qui viendra les convaincre de la justesse de leur choix. En effet, de ce que j’ai constaté, la plupart des hommes qui vont prendre femme au bled sont de confession musulmane. Et justement, les préceptes religieux islamiques cantonnent la femme dans un rôle d’éternel réceptacle des desiderata de son mari.

Par ailleurs, c’est souvent par désespoir que certains hommes se tournent vers les filles du pays, incapables qu’ils sont de se taper les femmes de qualité d’ici. Je veux par-là dire que beaucoup de ces hommes sont conscients de n’avoir aucune chance de rencontrer, et a fortiori de plaire à une femme instruite avec une bonne situation professionnelle, c’est d’ailleurs pourquoi ceux-là trouvent que ces femmes sont trop « exigeantes ».

 Pourtant à bien y regarder, c’est juste que la barre est un peu trop haute pour ceux qui n’ont pas le niveau. N’ayons pas peur des mots, beaucoup parmi ces hommes n’ont pas fait d’études et exercent des boulots de merde ici en France. Ils n’ont donc pas d’autre choix que celui de se tourner vers les filles du bled auprès de qui ils seront vus comme des messies.

Quand on est Bac moins 5, je comprends qu’on soit complexé devant une Bac plus 5. Ainsi, vous ne verrez jamais un ouvrier ramener une femme médecin du bled, vous ne verrez jamais un éboueur ramener une femme avocate du bled. Que ce soit ici ou au pays, ce genre de femmes n’est pas à leur portée. Ce qu’ils vont vous ramener c’est du « bas de gamme professionnel », « du low cost intellectuel », c’est à dire l’analphabète du village ou la débrouillarde du quartier. Ne dit-on pas qu’au pays des aveugles les borgnes sont rois ?

Il ne s’agit pas d’une caricature, nous savons tous que dans nos pays de galère, le mythe de l’occident a la dent dure. Et quand ils débarquent de Paris, Londres ou Washington, ces hommes savent qu’ils auront toujours la cote auprès de ces souffreteuses du pays qui ne rêvent que de sortir des griffes de l’indigence en repartant avec eux. C’est donc parce qu’ils sont amoureux du raccourci et de la facilité que ces messieurs vont chercher l’âme-soeur au bled. Un peu comme ces vieillards européens qui vont tromper leur misère sexuelle dans les paradis du cul facile (République dominicaine, Thaïlande, pays de l’est…).

Pour un noir ou un arabe vivant en France, les filles du pays seront toujours faciles, très faciles même, et ça ils le savent. Mais ce qu’ils savent moins c’est que ce n’est pas par amour, mais plutôt par intérêt, je dirais même par réflexe de survie, que beaucoup de ces crevardes se livreront à eux avec une facilité suspecte. D’ailleurs, c’est une fois son mariage célébré, une fois son visa obtenu et une fois arrivée en France, que le visage de la « perle rare » change. Quand elle aura obtenu ce qu’elle voulait (venir en France et avoir ses papiers), vous ne pourrez plus rien lui dire.

Pour éviter cela, c’est à dire pour annihiler toute velléité subversive et écarter toute possibilité que la fille parte avec un autre, certains hommes les engrossent dès les premiers jours de l’arrivée en France. Cela participe de l’idée très répandue qu’une femme avec enfants, ça n’intéresse pas grand monde. Il vaut donc mieux lui ôter son prix pour l’éloigner de la convoitise d’autres hommes et réduire ainsi les « chances » qu’elle s’en aille. Mais c’est peine perdue, parce que même si elle restera dans le foyer, vous ne serez pas pour autant heureux. Elle cessera d’être la fille facile, docile, béni oui oui et corvéable à merci. Son vrai visage qu’elle vous révèlera au jour le jour vous rendra la vie conjugale tellement insupportable que vous finirez par la quitter avant même qu’elle ne vous quitte.

En tout état de cause, ce qu’il faut savoir est que, tôt ou tard, une fille du pays qui arrive ici, ne sera plus cette fille du pays. Elle deviendra une fille d’ici dans la mesure où elle sera obligée de composer avec les réalités de son nouveau milieu de vie. La preuve en est que beaucoup de filles d’ici étaient des filles du pays à leur arrivée. Le caractère d’une femme ne dépend pas de sa position géographique. Une fille qui avait un mauvais caractère au bled ne deviendra pas un ange ici, et inversement, une femme qui avait bonne presse au bled ne se transformera pas nécessairement en monstre ici.

Le fait de délaisser les filles d’ici au profit de celle du bled en pensant que ces dernières sont les plus vertueuses du seul fait qu’elles soient « filles du pays », revient en quelque sorte à « se tromper d’erreur ». Permettez mon pléonasme, mais je trouve que larguer son africaine de Paris, qui pourtant nous a connu et soutenu dans la galère de nos débuts, pour épouser l’africaine de Bangui qui arrive quand tout est cuit, alors que vous la connaissez à peine et qu’elle ignore les réalités et la mentalité d’ici, n’est rien d’autre que de l’ingratitude ineffable doublée d’une naïveté indicible.

Je serais de mauvaise foi si je prétendais que les mariages avec les femmes du bled sont voués à l’échec. Non ce n’est pas ce que je veux dire, car beaucoup de ces mariages marchent et réussissent, n’en déplaise aux filles d’ici. Mais ce sur quoi je veux attirer l’attention, c’est sur le fait qu’épouser une fille du pays, ne signifie pas que le paradis est acquis. Des filles bien on en trouve partout : ici, là-bas, comme ailleurs. Et il en va de même des filles pas bien du tout.

La « mariabilité » d’une femme se découvre avec le temps qu’on passe avec elle, et non à partir du lieu où on va la chercher. Mais si vous allez chercher une femme au bled, en pensant que vous pourrez la battre parce que dans votre pays c’est un sport national de battre sa femme, et bien dites-vous qu’ici en France vous ne pourrez plus le faire, parce qu’ici la loi la protège, et souvent même un peu trop.

Si vous la frappez, vous aurez maille à partir avec la police et la justice. Alors si vous ne voulez pas de tels ennuis, épousez votre fille du pays, mais laissez-la au pays, parce que si vous la ramenez ici, elle ne sera plus une fille du pays mais bel et bien une fille d’ici à qui on ne fait pas ces chichis.

Cela dit, il y a une autre vérité qui mérite tout aussi d’être dite : Les femmes d’ici ont une lourde part de responsabilité dans cet exode sentimental des hommes. En effet, au nom d’une certaine émancipation, beaucoup d’entre elles se sont laissées abrutir par les élucubrations misandres des nébuleuses féministes qui ont pignon sur rue dans le monde occidental, à tel point que ces donzelles ont perdu toutes les grandes qualités qui hier encore faisaient pourtant le charme et le succès de leurs mamans.

La fidélité à son mari, le talent culinaire, le sens de l’écoute et de la mesure, l’esprit de dialogue et de partage, le tempérament diplomatique, le respect dû à la belle-mère, autant d’atouts qui ont été malheureusement galvaudés pour être remplacés aujourd’hui par le syndrome du « pomponnage » à outrance, la « flémingite » pour les tâches ménagères, l’insatiable appétit financier, le matérialisme exacerbé, l’insolence caractérisée, la collection éhontée de partenaires sexuels, l’amour du scandale, le manque de souplesse et de tendresse, la dévotion pour les scènes de ménage, le concert de plaintes fantaisistes et la myriade de reproches farfelus, autant de choses qui légitimement ne peuvent que dégoûter et faire fuir les hommes.

Alors, femmes d’ici, la clé du « problème » est surement entre vos mains. C’est à vous d’adopter à l’égard de ces hommes, des comportements qui vous feraient restées compétitives sur le marché matrimonial d’ailleurs très concurrentiel. C’est à vous de faire en sorte que ces messieurs n’aient plus rien à aller chercher sous d’autres cieux.

N’oubliez pas que le temps ne joue pas en votre faveur compte tenu de vote horloge biologique ; et le lieu ne vous aide pas non plus puisqu’ici en Europe, il n’y a pas assez d’hommes pour vous toutes, et il en reste encore bien moins quand on enlève ceux qui vont se « chercher » au pays.

Quoi qu’il en soit, les plus vertueuses d’entre vous finiront « Madame », tandis que les plus vicieuses finiront « Maîtresse ».

Avec La  Chronique Epicée