Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de Copenhague suggère que les troubles du sommeil sont intimement liés au réchauffement climatique. Toujours selon cette étude, menée dans 68 pays, ce sont les femmes et les personnes âgées qui en souffrent le plus.
Pour leur étude internationale sur le sommeil, les chercheurs danois ont analysé les données récoltées par les bracelets connectés de 47000 personnes entre 2015 et 2017. Il en ressort que plus la température est élevée la nuit, plus la qualité du sommeil est moindre et la nuit écourtée.
Selon l’étude, durant les nuits les plus chaudes, celles durant lesquelles la température monte au-dessus de 30°C, la durée du sommeil diminue en moyenne de quatorze minutes. Pour les scientifiques, cela est dû au fait que pour que l’on s’endorme, la température du corps doit baisser. Or, avec les températures élevées, cela est plus difficile.
Ce phénomène ne touche pas toutes les tranches de la population de la même façon. Les femmes et les personnes de plus de 65 ans sont plus touchées que les hommes. Par ailleurs, les chercheurs ont découvert que les personnes qui vivent dans les pays les plus pauvres sont plus susceptibles de perdre du temps de sommeil du fait de leur accès plus difficile à des outils qui permettent de rafraîchir l’air, tels que des stores, des ventilateurs ou l’air conditionné.
D’après les scientifiques, les choses n’iront pas en s’améliorant si de vraies politiques ne sont pas mises en place pour endiguer le réchauffement climatique, puisque nous pourrions perdre entre 50 et 58 heures de sommeil par an d’ici la fin du siècle.
Avec 7sur7
