Samedi 12 mars, les services de renseignements ukrainiens ont annoncé sur leur page Facebook que l’armée russe avait procédé à des bombardements la veille, sur un groupe de femmes et d’enfants qui empruntaient un couloir d’évacuation à proximité de Kiev.
Selon le service, «les Russes ont tiré sur une colonne de femmes et d’enfants dans la région de Kiev», alors que l’évacuation avait été approuvée par les deux États en guerre.
Dans la même publication, ils affirment que l’armée russe n’a pas permis au reste des civils de traverser le couloir d’évacuation : «Les occupants ont forcé le reste de la colonne à retourner au village de Peremoha et ne les ont pas laissés sortir du village», peut-on lire.
Si le service de renseignements ukrainien n’a pas encore déterminé le nombre exact de blessés, il affirme que le nombre de décès est élevé : «Le bilan de cet acte brutal est de 7 morts. L’un d’eux est un enfant», a déclaré l’institution sur son profil Facebook, déplorant désormais une impossibilité de rentrer en contact avec l’armée russe, et une absence de soins humanitaires et médicaux.
Ces bombardements font suite à ceux déjà observés dans plusieurs villes ukrainiennes comme Marioupol, où un hôpital pédiatrique a été bombardé, et Mykolaïv.
Ces attaques touchant des civils ont suscité une nouvelle vague d’accusations selon lesquels la Russie commet des crimes de guerre. Vladimir Poutine a en retour accusé samedi les forces ukrainiennes de «violations flagrantes» du droit humanitaire, lors d’un appel téléphonique avec Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.