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L’ex-patron chinois d’Interpol plaide coupable de corruption

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Sa disparition avait défrayé la chronique : l’ex-président chinois d’Interpol s’était brusquement volatilisé en 2018 de l’organisation internationale policière basée à Lyon, avant d’être inculpé pour corruption en Chine. Ce jeudi 20 juin, Meng Hongwei vient de passer aux aveux et de s’avouer coupable de corruption, selon les autorités chinoises.

Il s’agit de la première image de Meng Hongwei depuis sa disparition au mois de septembre l’an dernier. L’ancien patron d’Interpol se tient debout devant les juges du tribunal de Tianjin, encadré par deux policiers. Ses cheveux ont blanchi, son visage est fermé.

Pots-de-vin

Selon la justice chinoise, il a reconnu ses torts et se repent d’avoir accepté près de deux millions d’euros de pots-de-vin entre 2005 et 2017. Le détail de la procédure reste inconnu, mais les accusations sont lourdes : abus de pouvoir, enrichissement personnel, détournement de fonds publics et manque de respect à la discipline du Parti communiste chinois. Son procès n’a, semble-t-il, duré qu’une demi-journée. Mais le verdict ne sera pas prononcé dans l’immédiat.

Ancien patron de la branche chinoise d’Interpol, avant de prendre la tête de cette organisation internationale en 2016, il avait soudainement disparu l’an dernier à l’occasion d’un déplacement en Chine. Les autorités chinoises avaient ensuite indiqué son inculpation pour corruption.

Une procédure montée de toutes pièces ?

Sa famille dénonce une procédure montée de toutes pièces pour des raisons politiques. Son épouse et ses deux enfants ont choisi de fuir la Chine et vivent désormais en France, où ils ont obtenu l’asile il y a quelques semaines.

rfi.fr