Les Libanais ne décolèrent toujours pas au lendemain de la démission du gouvernement intervenue lundi 10 août 2020. Une démission qui passe pour une réaction insuffisante à la catastrophe du port de Beyrouth et au sentiment de rejet de l’ensemble d’une classe politique considérée comme corrompue et coupable des multiples crises dont souffre le pays.
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Une manifestation avec pour mot d’ordre “Enterrez d’abord les autorités” est prévue dans la journée de ce mardi 11 août près du port, où ont explosé le 4 août quelque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, faisant au moins 163 morts et 6.000 blessés en détruisant une partie de la ville.
Le Premier ministre, Hassan Diab, en annonçant lundi la démission de l’ensemble du gouvernement après celles de quatre ministres en deux jours, a accusé la corruption généralisée d’être à l’origine de la catastrophe.
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“J’avais dit auparavant que la corruption était enracinée à tous les échelons de l’Etat mais j’ai découvert que la corruption était plus forte que l’Etat”, a-t-il dit lors d’une allocution télévisée en accusant l’élite politique d’avoir empêché des réformes.