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Libye : des migrants refusent d’être débarqués dans le port de Misrata pour cette raison

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Plusieurs dizaines de migrants et de réfugiés à bord d’un navire commercial dans un port libyen ne sont pas favorables à être débarqués.

Libye : des migrants refusent d’être débarqués dans le port de Misrata pour cette raison
Photo d’un ensemble de migrants

Selon France24, ils craignent la torture et la détention”.

Ils sont, en effet, un groupe d’au moins 79 réfugiés et migrants, dont plusieurs enfants, se trouvant à bord d’un bateau dans le port de Misrata, dans l’ouest de la Libye, depuis près de 10 jours. L’agence des Nations Unies pour les réfugiés, le HCR, a déclaré qu’ils venaient d’Éthiopie, d’Érythrée, du Sud Soudan, du Pakistan, du Bangladesh et de la Somalie.

Leur bateau a été intercepté en Méditerranée en route vers l’Europe et a été amené en Libye par un navire commercial panaméen « en violation flagrante du droit international », a déclaré Amnesty International.

Amnesty International a appelé les autorités européennes et panaméennes à assurer la sécurité des personnes à bord, soulignant que la Libye « ne peut être considérée comme un lieu sûr pour débarquer. »

« La manifestation à bord du navire à Misrata donne une indication claire des conditions horribles auxquelles sont confrontés les réfugiés et les migrants dans les centres de détention libyens où ils sont régulièrement exposés à la torture, au viol, aux coups, à l’extorsion et à d’autres mauvais traitements, a déclaré Heba Morayef, directrice pour Amnesty International au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

« Selon le droit international, nul ne devrait être contraint d’aller là où sa vie est en danger », a-t-elle ajouté.

Plongée dans le chaos après la chute et l’assassinat de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est devenue un point de transit privilégié pour les migrants d’Afrique subsaharienne qui font de dangereuses offres clandestines pour se rendre en Europe.

De nombreux migrants interceptés ou secourus en mer se retrouvent dans des centres de détention où ils sont confrontés à des conditions de vie difficiles. Le HCR a averti la semaine dernière que la situation continue de se détériorer en raison des pénuries alimentaires et de la propagation de maladies dont la tuberculose.