L’Organisation Mondiale de la Santé estime qu’au moins 121 personnes ont été tuées et 561 autres blessés depuis le début d’une offensive du maréchal Khalifa Haftar contre la capitale libyenne Tripoli, le 4 avril.
Le bureau de l’Organisation mondiale de la santé en Libye, qui ne précise pas le nombre des victimes civiles, a condamné par ailleurs sur son compte Twitter « les attaques répétées contre le personnel soignant » et les ambulances à Tripoli.
#LibyaCrisis casualties are 682: 121 dead and 561 wounded. WHO sending medical supplies, health staff support for first- and second-line responders. #Tripoli @OCHA_Libya @UNSMILibya @WHOEMRO @UNHumanRights
— World Health Organization in Libya (@WHOLIBYA) 13 avril 2019
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Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de l’ONU a fait état de son côté de 13500 personnes déplacées par les combats, dont 900 ont été hébergées dans des centres d’accueil.
Des combats violents opposent depuis le 4 avril en banlieue sud de Tripoli les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) aux hommes du maréchal Haftar.
L’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée du maréchal Haftar a lancé une offensive en vue de s’emparer de la capitale (nord-ouest), siège du GNA.
En plus des combats au sol, les deux camps mènent quotidiennement des raids aériens et s’accusent mutuellement de viser des civils.