Il y a quelques jours, la Libye extradait Abu-Ageila Al-Marimi, un ancien collaborateur de Kadhafi vers les États-Unis.
C’est à présent au tour de Saif al-Islam, le fils de Mouammar Kadhafi, de se conformer aux exigences de la CPI en s’y rendant, comme exigé par Abdul Hamid Dbeibah, le Premier ministre du gouvernement d’unité nationale.
Ancien fonctionnaire travaillant pour les services de renseignement de Kadhafi, Al-Marimi est jugé aux États-Unis pour des accusations liées à l’attentat à la bombe contre le vol Pan Am 103 en 1988.
C’est avec l’accord du GNU dirigé par Abdul Hamid Dbeibah qu’il a été extradé.
Vendredi 23 décembre 2022, le Premier ministre a ordonné dans une déclaration à la chaîne Al-Arabiya que Saif al-Islam se rende. En effet, ce dernier est recherché par la CPI pour avoir commis des crimes contre l’humanité lors du soulèvement de février 2011 contre son père.
Selon M. Dbeibah cela devrait permettre de « supprimer La Libye des listes terroristes. »
En décembre 2021, la Cour pénale internationale a demandé la coopération de la Libye pour arrêter Saif al-Islam Kadhafi, qui est toujours en liberté.
La CPI a déclaré que le mandat d’arrêt émis contre le fils de Khadafi est toujours valable jusqu’à présent et que son statut juridique ne changera pas.
