A la demande des représentants du secteur en difficulté, les autorités chinoises avaient annoncé en décembre dernier l’ouverture d’une enquête sur les importations de bœuf, préalable à la mise en place éventuelle de mesures de sauvegarde.
La forte augmentation des importations de bœuf ces dernières années « a eu un impact négatif important sur l’industrie nationale », selon les associations professionnelles chinoises alors citées par le ministère du Commerce dans un communiqué.

L’enquête devait durer huit mois mais pouvait être prolongée.
« En raison de la complexité de cette affaire, le ministère du Commerce a décidé de prolonger la période d’enquête jusqu’au 26 novembre 2025 », a-t-il indiqué mercredi.
Cette enquête demande une charge de travail importante, a précisé un porte-parole du ministère dans un communiqué distinct.
L’affaire a par ailleurs « suscité une large attention » de la part des pays exportateurs, des éleveurs et des associations professionnelles, a ajouté le ministère.
Les pays exportateurs comme le Brésil, l’Argentine et l’Australie avaient réagi de manière prudente à l’enquête chinoise, le Brésil affirmant alors qu’il démontrera que sa viande ne nuit pas à l’industrie chinoise.
La Chine est le premier partenaire commercial du Brésil et la première destination de ses exportations de boeuf.
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