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L’Italie : des tests d’anticorps pour accroître l’immunité au coronavirus

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L’Italie a commencé jeudi à effectuer des tests d’anticorps dans la région nord de la Lombardie, à la recherche d’informations sur l’immunité aux coronavirus pour aider à guider les autorités dans la réouverture de ce pays longtemps fermé.

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La Lombardie, la région la plus durement touchée par la crise du coronavirus dans le pays le plus touché d’Europe, parie que la science sur “l’immunité des troupeaux” dérivée des tests sanguins aidera la région industrielle prospère à reprendre le travail plus rapidement et en toute sécurité.

Près de 13 000 personnes sont déjà mortes du virus en Lombardie, une région densément peuplée dont la capitale est Milan, soit plus de la moitié du nombre total de morts en Italie.

Bien que l’Allemagne ait déjà commencé à effectuer des tests d’anticorps à l’échelle nationale et que des pays tels que la Finlande et la Grande-Bretagne aient annoncé leur intention de les mettre en œuvre, de nombreuses questions subsistent quant à la fiabilité des données issues de ces tests.

Les autorités sanitaires ont déclaré que 20 000 tests seraient effectués chaque jour en Lombardie. Les premiers à être testés sont ceux des provinces les plus touchées : les travailleurs de la santé, les personnes en quarantaine présentant des symptômes de coronavirus et celles avec lesquelles elles ont été en contact, ainsi que d’autres personnes présentant des symptômes légers.
Les autorités espèrent étendre les tests à l’ensemble de la région après le 29 avril.

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Le chef du Conseil national italien de la santé, Franco Locatelli, a déclaré le mois dernier que les tests d’anticorps aideraient les autorités à déterminer la propagation du coronavirus. “Il n’y a aucune garantie que ces anticorps protègent d’une nouvelle infection. Nous ne pouvons que l’espérer pour le moment. Nous le saurons à l’avenir”, a déclaré jeudi à l’AFP Guido Marinoni, président de l’association chirurgicale et dentaire de Bergame.