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Lomé/Acte macabre à Adamavo : il endeuille toute une famille par son irresponsabilité

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Les actes macabres se suivent, mais ne se ressemblent pas. Mais une chose est sure, la police et la justice togolaises sont toujours à l’œuvre pour mettre hors d’état de nuire les auteurs.

Adamavo, macabre, Lomé,
Image d’illustration

L’histoire que nous allons vous raconter ce jour remonte à 2012. Elle a endeuillé toute une famille dans le quartier Adamavo à Lomé et a fait perdre à la nation togolaise, deux vies.

Les faits

Le nommé Amégbo Kodjo Éric demeurant à Adamavo, né en 1993, célibataire sans enfant, a conduit Mlle Bossa Ablavi Dado, sa copine qui était en état de grossesse au cabinet médical ‘Secours médical Jésus sauve’ en vue de la faire avorter.

Malheureusement, l’opération à mal tourné et a entraîné la mort de celle-ci.

Suite à ce drame, Amégbo Kodjo Éric, ensemble avec le nommé Amétokpo Kossi Mawuli, transportèrent le corps de la victime pour l’inhumer clandestinement à Mayakopé dans la nuit du 4 mai 2012, aux environs de 1 heure du matin.

Dans ce projet macabre, les nommés Ruben et Sémanou Mawuto ont apporté leur concours à leur ami Amégbo Kodjo Éric lors de cet enterrement.

 Une disparition subite

La maman de la victime, la nommée Adjété Misséafan étant restée sans nouvelle de sa fille Bossa Ablavi Dado, depuis quelques jours, a saisi, à cet effet, l’unité de la gendarmerie de la brigade de Baguida à Lomé.

Les recherches menées ont abouti à l’interpellation le 24 mai 2012 du nommé Amégbo Kodjo Éric qui a été déféré et inculpé d’interruption volontaire de grossesse ayant entraîné la mort et complicité, les autres ayant pris la fuite.

 L’enquête

En enquête préliminaire, comme à l’instruction, le nommé Amégbo Kodjo Éric a reconnu les faits qui lui sont reprochés.

 Jugement devant la Cour d’Assises de Lomé

Même si le parquet avait requis 6 ans de condamnation lors de l’audience du 12 mars dernier à la Cour d’Assises de Lomé, il a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle plus une amende de 3 000 000 francs CFA.

Les 3 autres accusés, toujours recherchés, ont été condamnés à 10 ans de réclusion criminelle et un mandat d’arrêt lancé à leur encontre.

 La leçon

La meilleure façon de lutter contre les grossesses non désirées est l’utilisation du préservatif ou de l’abstinence. L’avortement est puni par les lois togolaises.

Les auteurs des grossesses doivent assumer leurs actes et faire preuve de responsabilité.

Aussi, comment comprendre un centre santé dénommé ‘Secours médical Jésus sauve’ qui se livre à cet acte ?

A la prochaine.