Lomé accueille depuis ce mercredi une réunion des représentants des points focaux des ministères de la santé des 11 pays du consortium du réseau africain de surveillance du choléra (Africhol) ainsi que des représentants des organisations nationales et internationales engagées dans le contrôle et la surveillance du choléra.
Cette rencontre de deux jours selon le Prof Gado Napo-Koura, secrétaire général du ministère de la santé, permettra d’échanger les expériences entre pays, faire le point sur les leçons apprises au cours de l’année mais également sur les enjeux et perspectives du choléra pour renforcer les systèmes nationaux de surveillance.
Pour le Directeur général d’Africhol, Martin Menguel, le recueil des données permet de dire quels groupes population sont plus atteints par le choléra et aussi développer des protocoles communs. Il permet de faire les confirmations au laboratoire pour pouvoir distinguer les cas poser par le Vibrio cholerae, la bactérie causale du choléra des autres maladies diarrhéiques.
Pour le Prof. Gado Napo-Koura, « le projet Africhol au Togo a permis la mise en place d’un système de surveillance intégré de la maladie et de riposte permettant d’avoir des données, avant, pendant et après les épidémies pour prendre des décisions pour améliorer le système de lutte contre l’épidémie. Au Togo, les résultats sont tangibles, puisque nous avons juste des cas sporadiques au cours des périodes pluvieuses.»
Rappelons que le projet Africhol a été mis en place en 2009. Il est organisé sous forme de consortium incluant des gouvernements et institutions de santé à travers le monde.
Au Togo, la collecte et la gestion des données sur le choléra à partir de la géolocalisation des cas avec le système GPS a permis de systématiser la recherche des germes dans l’environnement et ainsi lutter efficacement contre le choléra.
