Le spectacle qui s’est offert dans les jardins de l’hôtel Onomo de Lomé, ce vendredi 23 novembre 2018, était digne des films et séries télévisées américaines. À la faveur de l’Acte 4 du Lomé Fight Night, des “bagarreurs professionnels” venus de sept (7) pays dont le Togo se sont donné rendez-vous dans l’octogone dressé pour la circonstance.
Six (6) combats en tout ont meublé la soirée. En tête d’affiche, le Togolais, Nadjombe Baba alias ‘Zeus’ qui mettait en jeu sa ceinture de PMMAL (Pitbul mixed martial art league) a rencontré le Français, Chrésus Mokima au cours d’un combat sans merci où technicité, vigueur et force physique se sont donné rendez-vous.
Mais au cours du combat qui donnait selon les sondages Zeus comme vainqueur, ce dernier a dû s’incliner devant son adversaire par abandon. Le champion Togolais vient ainsi de perdre une ceinture qu’il avait gagnée en avril dernier et qu’il a remise en jeu au cours de cette soirée.
Pour le Français, le secret de sa victoire réside dans l’entrainement, la technique et l’étude de l’adversaire. « Je savais qu’il (Nadjombe Zeus) boxe bien debout avec pieds et poings. Donc le plan a consisté à l’emmener au sol. J’ai donc décidé de récupérer son dos, ensuite j’ai commencé par une guillotine et j’ai achevé par un étranglement arrière. Et c’est une clé qui marche à 90% », a-t-il déclaré en brandissant fièrement la ceinture qu’il vient de ravir à son adversaire.
Cinq autres combats dans les catégories « Muay Thaï » (boxe thaïlandaise) et MMA (Mixed martial arts) ont également meublé la soirée opposant des combattants venus de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigéria, du Cameroun, du Canada et du Togo. Les vainqueurs des différents matchs sont repartis avec une enveloppe de 200.000 F. CFA chacun en dehors des 2 ceintures mises en jeu au cours des deux principaux matchs.
Le professionnel togolais de la boxe, Prinz Lorenzo invite pour sa part, les jeunes à se tourner vers ce sport. Selon lui, « Au Togo, notre sport national, c’est la lutte, les évalas. Les Togolais ont donc une prédisposition pour le sport de combat. C’est pour cela qu’avec le ministère des sports et le promoteur de cet évènement, Henri Pitbul, nous verrons comment faire la promotion du sport de combat au sein de la jeunesse Togolaise afin de lui offrir la possibilité, à travers ce sport, de gagner son pain quotidien».