Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé a averti que la crise du coronavirus ne prendra pas fin de sitôt, de nombreux pays n’en étant qu’au début de la lutte, le nombre de décès dans le monde ayant dépassé les 180 000.
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La pandémie a déclenché non seulement une urgence sanitaire, mais aussi une déroute économique mondiale, avec des entreprises qui luttent pour survivre, des millions de personnes sans emploi et d’autres qui risquent de mourir de faim. Les experts de la santé de la plus grande économie mondiale ont averti qu’elle pourrait être confrontée à une deuxième vague compliquée de coronavirus si elle coïncide avec la grippe saisonnière cet hiver, certains États américains ayant décidé de rouvrir certaines entreprises.
Les nations du monde entier s’efforcent de lutter contre la pandémie, qui a tué plus de 180 000 personnes et en a infecté près de 2,6 millions dans le monde, tout en cherchant désespérément des moyens de limiter les retombées économiques dévastatrices.
Alors que certains pays ont décidé de lever les restrictions de confinement qui ont perturbé la vie quotidienne dans le monde entier, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l’OMS, a lancé un sérieux avertissement. “Ne, vous y trompez pas : nous avons encore un long chemin à parcourir. Ce virus sera avec nous pendant longtemps”, a déclaré Tedros lors d’une conférence de presse virtuelle.
“La plupart des pays en sont encore aux premiers stades de leur épidémie. Et certains qui ont été touchés au début de la pandémie commencent maintenant à voir une résurgence des cas”.
La région la plus touchée L’Europe a vu son nombre de décès grimper à 110 000, tandis que l’Italie, le pays le plus touché après les États-Unis, a enregistré 25 000 décès. La Finlande a déclaré qu’elle maintiendrait l’interdiction des rassemblements de plus de 500 personnes jusqu’en juillet.
En Espagne, qui a enregistré une légère augmentation pour la deuxième journée consécutive du nombre de décès dus au COVID-19, le gouvernement a déclaré qu’il ne prévoyait pas de lever son strict embargo avant la mi-mai. “Nous devons être incroyablement prudents dans cette phase”, a déclaré le Premier ministre Pedro Sanchez.
Même le berceau du coronavirus, qui est Wuhan en Chine, on craint aussi une deuxième vague épidémique. Dans le collimateur : les personnes venant de l’étranger. Face à cette menace, la métropole de Harbin, proche de la Russie, a renforcé mercredi ses mesures de restriction.
