Depuis quelques semaines, un ballet d’émissaires s’observe chez l’ancien président congolais Joseph Kabila.
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Il s’agit des messagers de l’Union africaine, du Royaume-Uni et des États-Unis qui ont tour à tour invité Joseph Kabila à laisser plus de marge de manœuvre à Félix Tshisekedi.
L’occasion a aussi servi pour discuter des questions sécuritaires et le rôle prépondérant de Joseph Kabila sur la scène politique congolaise et par ricochet, la marge de manœuvre dont dispose le président congolais Félix Tshisekedi dans le cadre de la coalition entre le Cap pour le changement, sa coalition, et le Front commun pour le Congo, celle de son prédécesseur.
« L’objectif de ces rencontres est notamment de tenter de persuader Joseph Kabila de faire des concessions pour permettre à Félix Tshisekedi de renforcer son leadership », a confié une source diplomatique occidentale contactée par Jeune Afrique et qui a tenu à conserver l’anonymat.