Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

> >

Lutte contre l’apatridie : le Togo veut faire mieux que le Ghana

Facebook
Twitter
WhatsApp

Un apatride est une personne qu’aucun Etat ne reconnaît comme son ressortissant au regard de sa législation. Selon le haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, environ un million de personnes sont apatrides ou à risque d’apatridie en Afrique de l’Ouest.

Dépourvus de documents d’identité, les apatrides ont un accès limité à l’éducation, à la santé, au travail ou encore à la terre. Ils sont aussi plus exposés aux discriminations et aux abus, car ils ne sont pas reconnus aux yeux de la loi.

Lire aussi : Le Président Faure Gnassingbé à Accra ce vendredi 22 février, le programme

Pour identifier les activités urgentes à mettre en œuvre pour lutter efficacement contre ce phénomène au Togo, la Commission nationale de lutte contre l’apatridie a organisé, avec l’appui financier et technique du Haut-commissariat aux réfugiés, une rencontre de trois jours qui a réuni, depuis le mercredi 20 février à Lomé, ses membres ainsi que des experts sur le sujet.

Un plan d’action national de lutte contre l’apatridie a été validé au terme de cet atelier. Ce plan d’action porte sur la ratification des deux conventions par le Togo, l’amélioration des conditions d’enregistrement de naissance, la révision du code de la nationalité ainsi que l’amélioration des données quantitatives et qualitatives sur les personnes apatrides.

Pour le chef bureau de HCR au Togo, Mme Edo Atayi-Kuassi, cette rencontre contribuera aux actions en cours qui aboutiront, à terme, à l’adhésion effective du Togo aux conventions de 1954 et 1961 relatives à l’apatridie. Elle espère que « le Togo le fera avant octobre 2019, le mois au cours duquel il y aura un haut évènement sur l’apatridie ».

Rappelons qu’à ce jour, seuls le Ghana, le Cap vert et le Togo sont les pays de la CEDEAO à ne pas adhérer aux conventions.